L’offre globale abondante et le manque d’échange sur les places françaises pèsent sur les céréales
Les cotations du blé tendre ont quelque peu reculé, avec notamment le rapport mensuel de l’USDA, qui a alourdi encore un peu plus le bilan mondial. Selon ce dernier, les stocks mondiaux atteindraient 249,9 Mt en mars, contre 248,6 Mt en février. Ensuite, les conditions de cultures en Ukraine et en Russie sont bonnes. Toutefois, la baisse des prix a été limitée par une demande internationale bien présente. La Tunisie et l’Arabie saoudite recherchent respectivement 75 000 t et 720 000 t de marchandises. L’Allemagne serait en bonne position pour remporter au moins en partie l’appel d’offres saoudien. Rapportons l’achat turc de blé tendre meunier européen, pour 130 000 t à 225 $/t Caf environ. L’Égypte a rejeté deux cargos russes et un argentin, sous prétexte d’une non-conformité aux critères qualitatifs. En France, les précipitations ont permis de soulager les cultures, en proie au déficit hydrique dans plusieurs régions, notamment le Centre-Est et le Sud-Ouest, d’après Agreste. Selon FranceAgriMer, les conditions de cultures sont jugées bonnes à très bonnes dans 92 % des cas en semaine 9 (93 % en semaine 8) et 93 % en 2016. En termes d’échanges, le marché est très calme, meuniers et Fab français étant couverts. Quelques affaires sont toutefois rapportées dans le Sud-Ouest à destination des meuniers espagnols.