Aller au contenu principal

L’international, moteur de croissance de Vivescia

« Nous avons les ressources pour valoriser nos savoir-faire "à la française" et nos produits "céréale-plaisir" sur des marchés en pleine expansion, créer de la valeur "ailleurs" pour rapporter cette valeur "ici" », a indiqué Christoph Büren, président de Vivescia, dans le rapport d’activité 2016/2017. En dépit d’une collecte en baisse de 34 % en 2016, le groupe coopératif maintient sa performance, grâce à ses activités de transformation alimentaire.

Des marchés de niche au rayonnement mondial

Au 30 juin 2017, le chiffre d’affaires consolidé perd 241,20 M€ sur un an, à 3 363,40 M€ (884,90 M€ pour la coopérative, - 221,30 M€), pour un résultat net part de groupe de 21,80 M€, en progression de 0,80 M€ (-7,90 M€ pour la coopérative, contre +9,80 M€ au 30 juin 2016). L’Ebitda consolidé ressort à 199 M€ (-9 % sur un an). « Une diminution essentiellement liée à l’impact de la récolte 2016 sur Vivescia Agriculture [Ebitda de 24,90 M€, -36 %], mais compensée en partie par les bonnes performances de Vivescia Industries, qui génère un Ebitda à son plus haut niveau, à 171 M€ », précise un communiqué du 13 décembre.

« Notre force est de capitaliser sur nos savoir-faire pour aller sur des marchés de niche à rayonnement mondial où nous pouvons atteindre des positions fortes, voire de leaders, à l’échelle de nos moyens financiers. C’est le cas du malt et des viennoiseries », commente Alain Le Floch, directeur général de Vivescia. Grâce à des travaux d’extension, la malterie de Geelong en Australie deviendra en 2018 « la 1re malterie nationale et la 3e en Asie Pacifique ». Heinz en Allemagne et Nueva Co. Ge. A en Italie ont été acquis car sur des marchés « porteurs et rentables ».

Les plus lus

Dirigeants des BRICS+ réunis à Kazan, en Russie
BRICS+ : pourquoi une nouvelle bourse de céréales est proposée par la Russie à ses partenaires ?

Les pays des BRICS+ (regroupant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine, l'Afrique du Sud, l'Iran, l'Égypte, l'Éthiopie et les…

<em class="placeholder">Epandage de solution azotée dans une parcelle de blé tendre au stade début montaison.</em>
Pourquoi les prix des engrais risquent de flamber à l’horizon 2026

La mise en place d’une taxe sur les émissions de carbone des engrais importés dans l’Union européenne devrait renchérir le…

Un palmier à huile
Prix des huiles végétales : quelle tendance pour les prochains mois ?

Les prix des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza ont nettement renchéri ces dernières semaines, dans un…

La production française de tournesol 2024 attendue à 1,7 Mt par Agreste

Agreste a publié, le 15 octobre ses dernières estimations de production française pour 2024 en termes de céréales et d'…

Déchargement d'un bâteau d'engrais TSP (Triple super phosphate) en provenance de Sfax (Tunisie)
En quoi consiste le partenariat sur les fertilisants signé entre le Maroc et la France ?

L’interprofession Intercéréales a signé un partenariat relatif aux fertilisants avec l’Office chérifien des phosphates. Si les…

Tournesol 2024 : une production française autour de 1,5 million de tonnes ?

Françoise Labalette, directrice adjointe de Terres Univia, tempère le catastrophisme ambiant, rappelant que, si l’année 2024…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne