Aller au contenu principal

Libre-échange : application provisoire du Ceta, un « bon » accord selon Phil Hogan

chapo

Applicable « à titre provisoire » à compter de ce 21 septembre, l’accord économique et commercial global entre l’UE et le Canada (AECG ou Ceta) est « bon pour les agriculteurs et les consommateurs de l’Union » et « protège nos secteurs sensibles », a assuré la veille, dans un tweet, Phil Hogan, le commissaire européen à l’agriculture. Dans le secteur agroalimentaire, précise Bruxelles, 91 % des produits exportés vers le Canada sont libéralisés dès le premier jour. Ce pays s’est aussi engagé à protéger 143 indications géographiques européennes. Enfin, il ouvre un contingent d’importation de fromages en franchise qui atteindra 18 500 tonnes au bout de six ans (contre 8 000 t jusqu’à aujourd’hui). De son côté, l’UE a consenti l’ouverture graduelle de contingents d’importation dans trois secteurs sensibles, à savoir 45 480 t de bœuf, 75 000 t de porc et 8 000 t de maïs doux au bout de six ans. Aucune concession mutuelle n’est en revanche prévue pour la volaille et les œufs. Toutes les importations en provenance du Canada doivent se conformer aux règles de l’Union sur la santé animale et végétale, la sécurité alimentaire et les OGM, ainsi que sur la protection de l’environnement, souligne la Commission.

Attac présente un rapport sur les effets du Ceta

Concernant l’agriculture, le risque concerne la standardisation des normes, la mise à mal du principe de précaution ou encore le renforcement du pouvoir de certaines multinationales agroalimentaires face au gouvernement, selon un rapport présenté par Attac le 20 septembre. « Le grand absent du Ceta est le climat », estime aussi le rapport. Cet accord « promeut et organise la libéralisation du secteur de l’énergie fossile », allant à l’encontre de la réduction du carbone dans l’atmosphère. Sur le plan purement économique, le rapport estime qu’« il est impossible de conclure, comme le font certains économistes et la Commission européenne, que l’impact macroéconomique du Ceta sera favorable », du fait de la méthode utilisée.

Les plus lus

Dirigeants des BRICS+ réunis à Kazan, en Russie
BRICS+ : pourquoi une nouvelle bourse de céréales est proposée par la Russie à ses partenaires ?

Les pays des BRICS+ (regroupant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine, l'Afrique du Sud, l'Iran, l'Égypte, l'Éthiopie et les…

Un palmier à huile
Prix des huiles végétales : quelle tendance pour les prochains mois ?

Les prix des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza ont nettement renchéri ces dernières semaines, dans un…

Déchargement d'un bâteau d'engrais TSP (Triple super phosphate) en provenance de Sfax (Tunisie)
En quoi consiste le partenariat sur les fertilisants signé entre le Maroc et la France ?

L’interprofession Intercéréales a signé un partenariat relatif aux fertilisants avec l’Office chérifien des phosphates. Si les…

Tournesol 2024 : une production française autour de 1,5 million de tonnes ?

Françoise Labalette, directrice adjointe de Terres Univia, tempère le catastrophisme ambiant, rappelant que, si l’année 2024…

<em class="placeholder">champ de blé au Minas Gerais, au Brésil</em>
Le blé sud-américain relève le défi du changement climatique

La disponibilité en eau, le renouvellement variétal et le non-labour sont les atouts dont disposent le Brésil et l’Argentine,…

Portrait de Gonzalo Rodera, conseiller au sein de la Coopérative agricole de Tres Arroyos, assis à son bureau
Commerce blé 2024-2025 : l’Argentine est en mesure de concurrencer la France sur le Maghreb

Un régime pluviométrique porteur dans les Pampas nourrit les espoirs des exportateurs qui préparent le retour en force du blé…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne