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Syndicalisme
L’AGPB, pour le développement d’une politique contractuelle avec les éleveurs

« Vis-à-vis de nos amis éleveurs, et les céréaliers sont souvent aussi des éleveurs, nous sommes prêts à développer une politique contractuelle qui atténue les effets de la volatilité excessive des prix mondiaux », a indiqué le 7 août le président de l’Association générale des producteurs de blé (AGPB), Philippe Pinta, dans une tribune libre sur le site participatif le Cercle Les Échos. Au travers d’établissements financiers tel que Unigrains, le président de l’AGPB s’est dit également prêt à accompagner les entreprises de la filière pour créer plus de valeur ajoutée et d’emplois. Dans sa contribution, Philippe Pinta rappelle par ailleurs le défi de la production à l’échéance de 2050, à savoir de nourrir 9 milliards d’individus. « Il va falloir produire plus, avec moins d’impact sur l’environnement nécessairement, mais il nous faut produire plus –et c’est possible– en France », a-t-il affirmé. C’est aussi l’une des clés selon lui du redressement productif du pays : « Il est généralement plus aisé de développer ce qui marche, comme les céréales, que de maintenir à flot des secteurs que l’on a laissé trop longtemps se dégrader, comme l’industrie. Pour cela, nul besoin de crédits publics supplémentaires. Ce qu’il faut, c’est une volonté de tous les acteurs et de l’État, un objectif clair et assumé. » Le président de l’AGPB annonce qu’il fera des propositions en ce sens au gouvernement dans les prochaines semaines.


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