À la veille d’une audience devant le tribunal, Doux confiant dans son rétablissement
« Le groupe Doux va bien, il est en ordre de marche et sera en mesure de rembourser tous ses créanciers et d’assurer un avenir pérenne à ses 2 844 salariés ». C’est le message qu’ont voulu faire passer Charles Doux, p.d-g du groupe volailler ainsi qu’Arnaud Marion, le directeur en charge du redressement lors d’une conférence de presse téléphonique qui vient de se tenir. Il leur reste maintenant à convaincre le tribunal de Commerce de Quimper qui doit statuer sur la prolongation de la période d’observation de trois mois supplémentaires c’est-à-dire jusqu’à fin mai, lors d’une audience ce mardi 19 février. Concernant la réduction de moitié décidée par Bruxelles sur les restitutions à l’export, Charles Doux a expliqué avoir dû les répercuter sur les éleveurs, en partie à hauteur de 40 euros par tonne. Il pense que cela est une mesure transitoire, encore en cours de négociation avec les éleveurs avec lesquels il entretient « d’excellentes relations » selon ses dires. À terme, il estime que l’entreprise sera viable, même avec une suppression totale des restitutions « dès lors qu’on aura des conditions de marché qui nous permettront d’avoir une saine compétition avec nos concurrents étrangers ». Charles Doux espère sortir de sa procédure de redressement judiciaire dans le courant de l'été 2013. Il se fait même fort de pouvoir affronter l’avenir sans partenaire extérieur, bien que l’arrivée d’un tel renfort soit un atout pour convaincre les juges, concède-t-il.