La Russie cherche à réguler son marché
La Russie n’échappe pas, bien entendu,à la tendance baissière des céréales observée au niveau mondial puisqu’elle est la première à faire des offres défiant toute concurrence. Une tendance d’autant plus sensible que le pays a récolté, en 2008,63Mt de blé (+28% sur un an) et 22,5Mt d’orge (+30%). En tout, elle a produit plus de 100Mt de grains. Du jamais vu depuis quinze ans! Les prix sur son marché intérieur ont chuté de 22% rien que sur novembre. Pour gérer l’effondrement des cours, la Russie serait en passe d’instaurer différents leviers de gestion, selon la note “mer Noire”, diffusée par France export céréales en décembre. Le pays serait notamment prêt à subventionner ses exportations céréalières à hauteur de 365M$. Il envisagerait également de subventionner le coût ferroviaire pour désenclaver les régions de consommation éloignées des ports. Moscou chercherait aussi à réduire le temps de chargement portuaire, serait prêt à garantir des crédits aux importateurs optant pour leur marchandise et, enfin, à augmenter le prix d’intervention.
