Blé tendre
La récolte dans l’hémisphère nord et la hausse de l’euro face au dollar pèsent sur les prix des céréales à pailles
Les cours du blé tendre ont régressé entre les semaines 28 et 29, conséquence des récoltes en cours dans l’UE, et aux États-Unis, avec de bons rendements dans l’ensemble pour le moment. En mer Noire, les résultats seraient pour le moment un peu aléatoires (désaccords entre analystes). La hausse de l’euro face au dollar pénalise la compétitivité des origines UE et française sur la scène internationale. Cela n’a toutefois pas empêché la présence de l’origine française dans le dernier achat égyptien. Le Gasc a acquis le 18 juillet 300 000 t de marchandises, dont 120 000 t d’origine russe, 120 000 t d’origine roumaine et 60 000 t d’origine française, à des prix compris entre 219,5 $/t et 221,5 $/t Caf. Quelques éléments haussiers sont néanmoins à signaler. Si la récolte de blé hiver s’annonce bonne aux États-Unis pour le moment (attention toutefois à la baisse des surfaces), ce n’est pas le cas des variétés de printemps, connues pour leurs taux élevés en protéines. La sécheresse au Canada et en Australie inquiète également. En France, les échanges sont assez dynamiques, spécialement en portuaire. Sur l’intérieur, une demande émanant de l’Espagne, du nord-UE et, dans une moindre mesure, des meuniers français, génère des affaires également. D’après FranceAgriMer, la récolte est faite à 66 % en semaine 28. Les conditions de cultures sont bonnes à très bonnes dans 66 % des cas, un taux stable par rapport à la semaine 27 (42 % en 2016 à la même époque).