Blé tendre
La demande internationale soutient les cours des céréales dans un contexte qui reste lourd
Le blé tendre a légèrement progressé, pour des raisons techniques, le marché américain ayant dernièrement rebondi. Les fondamentaux restent cependant les mêmes : offre mondiale abondante et forte concurrence. Lors du dernier achat égyptien pour 180.000 t, la France n'a pas fait de proposition, car encore méfiante sur cette destination, après le refus d'une cargaison pour des taux d'ergots jugés trop élevés par le Gasc. L'Ukraine (60.000 t) et la Rouma-nie (120.000 t) en ont profité. L'Arabie saoudite avait acquis le 29 février 870.000 t de marchan-dises de qualité hard. Des achats de blé australien par l'Inde (60.000 t), américain par Taïwan (101.000 t), et d'origine inconnue par la Thaïlande (135.000 t) sont signalés. Selon Bloomberg, une forte sécheresse au Maroc va probablement engendrer une baisse de la produc-tion de moitié du pays. La France pourrait en profiter. Au niveau hexagonal, la demande internationale et la baisse d'Euronext en début de semaine ont permis aux primes de progresser et d'animer un peu l'activité. Sur le marché intérieur, les fabs font quelques achats. La meunerie questionne toujours sur la nouvelle campagne. Notons que la nutrition animale espagnole achète du blé meunier français, dynamisant quelque peu le marché dans le Sud-Ouest. Sur le terrain, le dernier bulletin de Céré'Obs estime en semaine 8 les conditions de culture bonnes à très bonnes dans 94 % des cas, un chiffre stable par rapport à la semaine passée.