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BLÉ TENDRE
La compétitivité et la qualité des céréales françaises en défaut sur le marché mondial

Les opérateurs sont, traditionnellement pour cette période, préoccupés par les conditions météorologiques. Les neiges de l'autre côté de l'Atlantique, améliorant la couverture neigeuse, ont pesé sur les cours mondiaux du blé. En Europe centrale et occidentale, la chute brutale des températures est redoutée. La révision du cahier des charges égyptien, qui exige désormais un taux d'humidité du blé à 13 % maximum, a également pesé sur les prix, remettant en question les perspectives d'exportation. Le stock de report français, et plus largement européen, pourrait s'avérer plus important qu'attendu. Concernant les échanges, le mouvement baissier observé par le marché freine l'activité sur le port de La Pal-lice. Les opérateurs y questionnent beaucoup, mais peu de volumes se traitent. Dans le Nord-Est, la demande du nord-UE et des meuniers se manifeste toujours régulièrement, à la faveur de la baisse. Dans le Sud-Ouest, les meuniers espagnols, qui ont encore des besoins à couvrir, se font pour leur part discrets, espérant une poursuite du mouvement de repli des cours. Sur la scène internationale, l'achat égyptien de 180.000 t de blé russe et de 60.000 t de blé US, ignorant l'origine française, a surpris les opérateurs hexagonaux, qui redoutent que la France soit écartée des prochains appels d'offre d'ici la fin de campagne (Cf. une). Notons que l'Arabie Saoudite a acheté 715.000 t de blé d'origine optionnelle (France, Australie ou Etats-Unis).

Par ailleurs, depuis le début de la campagne, l'Ukraine a exporté 20,9 Mt (au 27 janvier), dont 11,7 Mt de maïs et 6,95 Mt de blé, selon le ministère de l'Agriculture. Par ailleurs, le gouvernement russe est de nouveau intervenu sur son marché intérieur, en achetant 18.900 t de céréales le 28 janvier. Depuis le 15 octobre 2013, les achats de l'Etat représentent 576.315 t, sur un objectif de 5-6 Mt, pour la campagne 2013/2014.

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