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InVivo : l'activité à l'international majoritaire pour la première fois

Le chiffre d'affaires du groupe coopératif, qui s'élève à 6,4 Md€, provient à 51 % de ses activités internationales.

Pour la première fois, les activités à l'international du groupe InVivo ont pris le dessus sur celles réalisées dans l'Hexagone au cours de l'exercice 2015/2016, clôturé au 30 juin. Dans le détail, le chiffre d'affaires du groupe coopératif a atteint 6,4 Md€, dont 49 % provenant des activités en France et le reste à l'international. « C'est le fruit de la stratégie du groupe, qui souhaite s'orienter majoritairement à l'international […] Nous avons ouvert des bureaux de trading à Singapour en octobre 2015, pour fournir le géant chinois en blé australien, et à São Paolo durant l'été 2016, pour le commerce de soja », a indiqué Thierry Blandinières, direc-teur général, lors d'une conférence de presse au siège de Paris le 13 décembre. Il a précisé qu'il s'attendait à ce que ce chiffre soit porté à plus de 60 % dans les cinq ans.

La mauvaise collecte 2016 justifie cette stratégie de diversification, selon les dirigeants du groupe. « On aurait préféré que la crise céréalière arrive un ou deux ans plus tard. Nous aurions eu plus de maturité pour l'affronter. Toutefois, les contacts que nous avons établis en Pologne, Allemagne, Europe de l'Est, nous ont permis de fournir nos clients africains avec du blé de qualité », précise Thierry Blandinières.

Si le chiffre d'affaires, l'Ebitda et le résultat net sont en progression de respectivement 13 %, 5 % (à 223 M€) et 11 % (à 74 M€) d'une année sur l'autre, la mauvaise récolte 2016 n'a pas été incluse. « Nos exportations de blé français vont passer de 20 Mt à 10 Mt. Les chiffres pourraient être moins bons lors de l'exercice suivant, mais nous allons compenser les pertes françaises par des exportations depuis d'autres pays », se rassure Thierry Blandinières. Ce dernier estime par ailleurs que la France peut encore gagner en compétitivité, d'environ 2 €/t sur le blé, par l'intermédiaire d'une meilleure connaissance des stocks et des qualités des produits dans les silos français, grâce au data sharing.

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