Jeudi 14 novembre 2013
Hausse du colza dans le sillage du soja, lui-même soutenu par la forte demande mondiale
COMPLEXE OLÉAGINEUX
Les cours du colza ont gagné du terrain sur la semaine, dans le sillage de la graine US, sur un marché très calme. Les prix ont atteint le seuil psychologique de 380 €/t sur Euronext ainsi que sur le rendu Rouen et le fob Moselle. Selon la dernière note d’Agreste, la récolte de colza hexagonale 2013 chuterait de 16 % par rapport à la moyenne quinquennale, à 4,3 Mt. Les rendements sont très hétérogènes et s’affichent à 30,3 q/ha au niveau national. Les prix du soja ont été soutenus par la révision à la baisse, inattendue, de ses stocks mondiaux par l’USDA (en raison de moindres disponibilités brésiliennes), et le rythme des exportations US, en particulier à destination de la Chine. Les cotations du tournesol ont quelque peu renchéri à l’image des autres graines oléagineuses et de l’huile de palme sur la bourse de Kuala Lumpur. La sole de tournesol 2013 atteindrait son plus haut niveau depuis 2000, d’après Agreste, avec une production en hausse de 5 % par rapport à 2012.
Alors que les opérateurs s’attendaient à une baisse des prix des tourteaux, notamment en soja, suite au rapport USDA sur l’offre et la demande mondiales du 8 novembre, les cours ont renchéri. De temps en temps, il se fait quelques affaires sur l’éloigné, moins cher que le disponible. Le marché étant très concentré, avec deux acheteurs principaux, les flux possibles quotidiennement sont de toute façon limités, résume un courtier.
PROTÉAGINEUX
Peu d’offre en pois
Les cotations du pois fourrager progressent. La demande est présente, mais la faiblesse des volumes limite l’activité. Le marché de la féverole est totalement à l’arrêt. Les prix n’ont pas bougé.
ISSUES DE MEUNERIE
Fermeté des sons pellets
Sur le marché de Paris, les prix des sons fins n’enregistrent pas de variation, tandis que ceux des pellets renchérissent, tirés par un petit courant d’affaires vers le nord-communautaire. Les cotations du remoulage demi-blanc gagnent également du terrain, soutenues par une forte demande, alors que le produit est quasiment introuvable. Enfin, les cours de la farine basse se sont raffermis sur un marché qui reste très étroit. La province suit la tendance parisienne.
DÉSHYDRATÉS
Marchés calmes
La pulpe de betterave déshydratée s’est appréciée, conséquence de la rareté des marchandises disponibles. Les produits ne peuvent être cotés dans le Loiret, les prix étant trop disparates et ne concernant que quelques lots. Les cours de la luzerne déshydratée sont stationnaires. L’activité est morose.
COPRODUITS
RAS en citrus
Les cours de la poudre de lait ont renchéri, tandis que ceux du lactosérum se sont légèrement effrités sur le rapproché.
Concernant les PSC, les prix des citrus sont statiques, le marché étant inactif. Les cours du corn gluten feed renchérissent quelque peu, par solidarité avec le maïs. L’activité est réduite.
Les drêches de maïs gagnent du terrain, suivant le mouvement de sa graine. Les acheteurs sécurisent leurs approvisionnements sur la période février/avril.
Les cotations des pailles et fourrages sont reconduites, sur fond de marché atone. Les acheteurs sont absents. Avec l’arrivée du froid et de l’humidité dans les pâturage, les animaux sont petit à petit rentrés dans les bâtiments.
PRODUITS DIVERS
Fermeté de la graineterie
Les prix en graineterie ont plutôt évolué à la hausse cette semaine. Le marché est caractérisé par des réapprovisionnements classiques. Certaines récoltes, notamment en dari roux et en sarrasin, prennent du retard, faisant craindre une baisse de la qualité et des volumes.
Malgré le début des pêches au Pérou, qui ont débuté cette semaine, le marché des farines de poisson reste stable. Aucune tendance ne se dégage pour l’instant.
Le marché des légumes secs est toujours peu actif. Les prix des pois chiches et des lentilles enregistrent peu de variations, mais ceux des haricots continuent de se raffermir.