Haropa : 2017, une « année historique » malgré le recul du trafic céréalier
Du fait de la difficile récolte 2016, le trafic céréalier enregistré par Haropa a nettement baissé sur 2016/2017... ce qui n'empêche pas le groupe d'enregistrer de bons résultats.
Du fait de la difficile récolte 2016, le trafic céréalier enregistré par Haropa a nettement baissé sur 2016/2017... ce qui n'empêche pas le groupe d'enregistrer de bons résultats.
Si le trafic maritime global de Haropa en 2017 croît de 6 % sur un an, avec 92,64 Mt manutentionnées, ce n’est pas l’activité Céréales qui a contribué à cette « année [qualifiée d’] historique » par Nicolas Occis, président de Haropa et directeur général de Haropa-Port de Rouen. Le résultat des vracs solides s’établit à 11,13 Mt, en baisse de 4 % par rapport à 2016, en raison du net repli du trafic céréalier, qui s’élève à seulement 5,55 Mt, en recul de 18 % sur un an.
Baisse de 18 % des exportations de céréales sur Rouen
« Nous sortons d’une campagne 2016/2017 difficile – qui a impacté le premier semestre de notre exercice 2017, en particulier – puisqu’il s’agissait d’une des plus mauvaises récoltes en France de mémoire récente, explique Nicolas Occis. En revanche, on s’oriente sur la campagne 2017/2018 – qui court sur le second semestre de notre exercice 2017, notamment – vers une année normale, voire une bonne année, avec 7 Mt de céréales attendues à l’exportation au 30 juin. »
Les sorties de silos n’ont pas eu lieu immédiatement en début de campagne, « le marché étant d’abord servi par les origines mer Noire. Et ce, d’autant plus que la Russie a bénéficié d’une excellente campagne céréalière en 2017 ». Mais la marchandise commence à sortir des infrastructures portuaires rouennaises, « en particulier avec l’ouverture des marchés algérien et marocain, et l’on s’attend à un premier très bon semestre 2018 ». Et le président de Haropa de souligner : « La part de marché de notre alliance, et du port de Rouen en particulier, parmi les ports français est excellente sur le début de la campagne actuelle, avec 50 % sur le blé et l’orge. »