Aller au contenu principal

GNIS : le bio a sa place au catalogue semencier

Les participants à la table ronde organisée pour le 5e anniversaire du Fonds de soutien à l’obtention végétale en céréales à paille (FSOV) l’ont souligné : le bio a sa place au catalogue. Philippe Lemaire, directeur de Lemaire-Deffontaines, sélectionneur engagé dans le bio depuis six ans, s’est réjoui d’avoir en 2017 une à deux variétés à développer en protocole bio.

Unis dans leur démarche en faveur de l’agriculture biologique, ils ont salué le rapprochement avec le conventionnel. Rolland Bernard, chercheur à l’Inra de Rennes, rappelait que le bio a longtemps été le parent pauvre, avec 1 % de la SAU en 2000. On est aujourd’hui passé à 5 %, s’est réjoui Laurence Fontaine, directrice technique de l’Itab. Pour autant, la moitié des semences bio utilisées sur le territoire viennent encore de l’étranger, Suisse et Autriche principalement.

Du bio compétitif

Y a-t-il une fatalité des rendements bas en bio ? Le bio se fait plus en Sud Loire et dans le Bassin parisien, des zones de moindre rendement, a répondu le représentant de l’Inra. Des progrès restent possibles par rapport aux adventices, estime Laurence Fontaine, mais « les sols bio ont une meilleure croissance et un pouvoir compétitif qui s’exprime pleinement ». En 2016, sur les blés avec quatre variétés associées, il n’y a pas de différence avec le conventionnel. Philippe Collin, exploitant près de Vittel, a précisé qu’à 400 m d’altitude, il fait 40 quintaux par hectare de blé, à 16 % de protéines. Mais il refuse de raisonner sur cette seule céréale, qui s’inscrit dans une rotation associant maïs, pois, seigle, féverole et sarrasin.

Les plus lus

Récolte maïs grain 2024 : plus de 15 Mt en France ?

Frank Laborde, président de l’AGPM (Association générale des producteurs de maïs) et Aude Carrera, animatrice de la filière…

Des coopératives céréalières françaises dans le rouge

Antoine Hacard, président de La Coopération agricole Métiers du grain, a présenté quelques éléments du « plan…

Importations de blé : la Turquie va-t-elle prolonger son embargo ?

La Turquie, un des plus importants importateurs mondiaux de blé, a mis en place en juin 2024 un embargo sur ses…

Moins de blé dans le pain : comment l’Égypte compte réduire ses importations ?

L'État égyptien cherche à faire des économies par tous les moyens. Reste à savoir s'il parviendra à atteindre ses objectifs.…

Tempête Boris : quelles conséquences les intempéries ont-elles eu sur les cultures d’Europe centrale ?

La tempête Boris a affecté de nombreux pays d'Europe centrale. Des pays d'Europe de l'Est sont indirectement touchés.

Blés tendres meuniers 2024 : une récolte de qualité malgré tous les signaux négatifs

La vision croisée des résultats de la nouvelle récolte de blé tendre 2024 a été présentée auprès de 60 meuniers par Arvalis et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne