BLÉ TENDRE
Faible activité sur l'ensemble des productions de céréales, autant sur le marché intérieur qu'à l'export
Les cours de la nouvelle récolte de blé tendre ont observé un mouvement de recul cette semaine, compte tenu des attentes de stocks de reports importants et des récoltes, à priori bonnes, cette année à l'échelle mondiale. Des inquiétudes persistent concernant certaines zones de production (aux États-Unis, en Russie et au sein de l'UE), mais les projections de l'USDA tombées cette semaine ont écarté les éléments du weather market.
De l'avis des opérateurs, les parcelles de blé se développent plutôt bien pour l'instant dans l'Hexagone, même si un risque d'échaudage ne peut être complètement écarté dans certaines zones de production. Du côté de la parité euro/dollar, la reprise de l'euro n'est pas des plus favorables à la compétitivité des productions françaises. On notera d'ailleurs que l'appel d'offre égyptien s'est soldé par un achat de 60.000 t de blé d'origine russe. La Tunisie est, quant à elle, à la recherche de 84.000 t de blé tendre et de 59.000 t de blé dur.
L'activité sur le marché intérieur français est très réduite en cette fin de campagne. L'AR génère un petit courant d'affaires sur les places portuaires. L'industrie française n'est pas aux achats. De leurs côtés, les vendeurs font de la rétention, espérant que les prix remontent. En nouvelle récolte, les fabs achètent quelques lots, à l'image des meuniers (et plus particulièrement les petites structures).