Blé tendre
Des marchés céréaliers dèja bien calmes à quelques semaines de la trêve des confiseurs
Les cours se sont détendus, les fondamentaux, caractérisés par l'abondance de céréales fourragères, reprenant leurs droits. Les semis se déroulent par ailleurs plutôt bien en France. Par ailleurs, les blés d'hiver américains sont désormais protégés par la couverture neigeuse. Notons que les exportateurs français ont remporté, le 20 novembre un nouvel appel d'offres du Gasc, qui a commandé 60.000 t. Cet accord, attestant de la compétitivité des offres françaises, est venu freiner le recul des prix. Et le temps sec en Australie et l'influence du conflit russo-ukrainien reste de protentiels paramètres de soutien des prix mondiaux. En Amérique du Sud, le ministère de l'Agriculture argentin table sur une récolte de 12 Mt de blé tandis qu'au Brésil, les pluies dans le Rio Grande Do Sul font craindre une dégradation de la production. Sur le marché intérieur hexagonal, les échanges se sont montrés assez limités au nord de la Loire. Si la nutrition animale a toujours des besoins à couvrir sur les mois d'hiver, les bretons s'approvisionnent surtout sur des origines de proximité et les régions plus éloignées ne profitent pas de cet intérêt acheteur. Les meuniers sont toujours demandeurs pour des lots de qualité et réalisent quelques achats sur la seconde moitié de campagne et sur la nouvelle, dans des volumes toutefois limités. Dans le Sud-Ouest, les Espagnols questionnent à nouveau. Le portuaire, a enregistré une bonne activité durant la semaine, surtout sur la façade Atlantique. Un élément qui a eu tendance à soutenir les prix sur les places de Bordeaux et La Pallice.