BLÉ TENDRE
Chute des céréales dans le sillage de la dégringolade chinoise et dans une moindre mesure du dossier grec
Les inquiétudes qui pesaient sur les volumes de production de céréales, potentiellement entamés par les conditions sèches, ont été balayées par la chute de la bourse de Shangaï. Cette dernière a perdu 6,75 % mercredi, portant le repli global à 32 % depuis le 12 juin dernier. Un retrait qui avait déjà entraîné à la baisse les matières premières en général, à l'exception des commodities agricoles, jusqu'ici portées par les facteurs climatiques. Le dossier grec et les incertitudes liées à sa conclusion ont ainsi lourdement pesé sur les cours du blé tendre qui ont décroché cette semaine, perdant près de 10 €/t rendue sur les zones por-tuaires. L'activité a été très limitée, les opérateurs étant occupés aux travaux de moisson dans tout l'Hexagone. Concernant le blé, la moitié nord du pays est encore très peu avancée. Les échanges se sont concentrés sur les ports hexagonaux. Sur la scène internationale, les productions françaises peinent à se distinguer, surpassées par les productions mer Noire plus compétitives actuellement. Le Gasc a ainsi commandé 180.000 t de blé, dont 120.000 t d'origine russe et 60.000 t ukrainiennes. Par ailleurs, la Tunisie a acheté 117.000 t de blé tendre et 75.000 t d'orges.
On notera que le contrat Blé de meunerie d'Euronext a enregistré un record la semaine du 29 juin au 3 juillet, « pour un volume quotidien moyen de 125 561 contrats » surpassant le précédent record de 117.289 observé en décembre 2014, selon un communiqué de l'opérateur financier.