Céréaliers : Orama se prépare à une année difficile
En conférence de presse le 7 janvier à Paris, les dirigeants d'Orama ont fait part de leurs inquiétudes quant à la situation actuelle des céréaliers. « Faute de prix sur les céréales, nous avons des agriculteurs qui sont en train de manger leur capital, souvent familial », a souligné Christophe Terrain, vice-président du syndicat. Le dirigeant n'a pas exclu la mise en place par le gouvernement d'un plan d'accompagnement permettant à ceux qui le souhaitent de quitter leur métier. « Personne ne veut parler de ce sujet-là, mais dans le sud de la France, il est d'actualité », a insisté le syndicaliste. Celui-ci s'est par ailleurs plaint du manque d'écoute de la filière au niveau gouvernemental. Dans l'immédiat, Orama souhaite que se réunisse le plus vite possible le comité de suivi du marché des matières premières agricoles, annoncé au printemps 2009 par Michel Barnier. Le syndicat veut notamment des allégements de charges et de contraintes réglementaires ainsi que le maintien pour 2011 de l’aide rotationnelle.