Bruno Le Maire consulte et prévoit de nouvelles mesures pour endiguer la crise laitière
Le ministre de l'agriculture Bruno Le Maire tente une course de vitesse pour endiguer la crise laitière. Le 18 septembre, il a reçu les trois branches de l'interprofession (producteurs, industriels, coopératives) ; le lendemain, c'était au tour des syndicats agricoles représentatifs d'être consultés : la FNSEA, la Confédération paysanne et la Coordination rurale. L'Apli, qui a lancé la grève du lait, n'a été reçue que par les membres de son cabinet, n'étant pas officiellement considérée comme représentative. Ce 21 septembre, ce sera au tour des banques, des assureurs et de la MSA d'être reçus afin qu'ils participent à l'aide à la trésorerie des exploitations en difficulté que veut mettre en place le ministre. « Je me bats sur trois fronts», affirme Bruno Le Maire : 1. celui d'une aide d'urgence pour les éleveurs en grande difficulté qui pourrait être annoncée au milieu de la semaine du 21 septembre ; elle pourrait compléter les 60 M€ déjà annoncés. 2. celui d'une meilleure organisation du marché laitier pour laquelle il veut discuter avec tous les syndicats représentatifs, sans s'avancer cependant sur la question des minoritaires dans l'interprofession. 3. celui d'une meilleure régulation européenne sur la base des outils qui existent mais dont il veut augmenter l'efficacité. Après avoir obtenu la signature de seize pays, autour d'une proposition franco-allemande allant dans ce sens, Bruno Le Maire ira lundi faire un saut à Varsovie pour obtenir celle, essentielle, de la Pologne.