jeudi 3 octobre 2013
Bond du colza face à l’annonce de Bruxelles de relever les droits anti-dumping sur le biodiesel
COMPLEXE OLÉAGINEUX
Les cours du colza ont renchéri sur la semaine, en raison de la décision de la Commission européenne de relever les droits anti-dumping sur les importations de biodiesel argentin et indonésien. Les prix ont augmenté de 7 à 8 €/t mercredi, sur Euronext et le physique français, les triturateurs effectuant de nombreux achats, le 2 octobre en particulier. Les cotations du soja US ont cédé du terrain, suite aux chiffres de stocks US au 1er septembre, annoncés par le département de l’Agriculture américain, affichés à 3,84 Mt, alors que les analystes misaient sur 3,37 Mt. Le 1er octobre, les cours ont ainsi atteint leur plus bas niveau depuis 19 mois. Cependant, les prix sont en train de se raffermir, suite aux craintes de pluies, de gel, voire de neige sur une partie du Midwest. Les cotations du tournesol se sont appréciées à l’image du colza. Dans le sud de la France, les moissons étaient réalisées à 20-30 % au 1er octobre, d’après le Cétiom.
La quasi-totalité de la récolte de graine de lin oléagineux dans le Centre-Loire étant aujourd'hui contractée dans le cadre de la Filière Bleu-Blanc-Coeur , la cotation est suspendue jusqu'à nouvelle récolte 2014.
Les prix des tourteaux restent très chers sur le rapproché, en raison de la prime Fob. Les échanges sont limités par l’écart de prix avec les échéances à plus long terme. Il s’est fait quelques affaires sur les 6 de novembre dans le Sud-Est, et en tourteaux de lin dans l’est /centre de le France.
PROTÉAGINEUX
Baisse globale des cours
Les prix des féveroles sont revus à la baisse cette semaine. Le manque de demande a fait pression sur les cours. Le marché est inactif. En pois fourragers, les cotations ont peu évolué. Quelques achats se réalisent sur le court terme. Les volumes sont disponibles.
ISSUES DE MEUNERIE
Peu de variations
Sur le marché de Paris, les prix des sons fins et pellets n’ont guère évolué, face à un désintérêt acheteur manifeste. Les cours des produits blancs sont restés stables sur un marché étroit. Que ce soit en remoulage demi-blanc ou en farine basse, les volumes sont limités.
DÉSHYDRATÉS
Vendeurs absents en pulpes de betterave, RAS en luzerne
En, luzerne déshydratée, les cours n’ont pas bougé. Les transactions sont rares. Concernant la pulpe de betterave déshydratée, les acheteurs sont présents au contraire des vendeurs. Ces derniers attendent d’avoir plus d’informations sur la suite de la campagne avant de se positionner.
COPRODUITS
Retrait de la poudre de lait sur un marché peu demandeur
Les cotations de la poudre de lait ont reculé en disponible. La fermeté des prix, jugés hauts par la consommation animale ne facilitent, pas les échanges. En lactosérum, la cotation pour des livraisons spot est reconduite.
En PSC, le marché ne montre toujours pas d’activité significative. Les cotations se sont légèrement appréciées, compte tenu des volumes réduits.
Du côté des drêches de maïs, les prix progressent eux aussi quelque peu. Le marché est un peu plus dynamique, avec une demande répertoriée sur le long terme.
Les cotations des pailles et fourrages n’ont pas bougé d’une semaine sur l’autre. Le marché ne connaît pas d’activité, en raison de l’absence de la demande. Les animaux profitent du beau temps dans les pâturages.
PRODUITS DIVERS
Accalmie en légumes secs
En graineterie, la tendance est plutôt baissière. Les moissons ont tiré les cours vers le bas.
Les opérateurs continuent de se renseigner sur les récoltes et se réapprovisionnent au compte goutte.
Les producteurs péruviens de farines de poisson ne sont toujours pas vendeurs. L’amélioration de la parité €/$ permet une légère réduction des prix.
Le marché des légumes secs est à nouveau calme. Les prix évoluent dans des marges étroites.