Complexe oléagineux
Baisse des prix du colza sur la récolte 2016, petite fermeté sur la récolte 2017
Les cours du colza ont reculé d’une semaine sur l’autre sur le rapproché, conséquence du retrait de ceux des huiles. Dans le détail, la production d’huile de palme en Asie du Sud-Est semble rebondir. Ensuite, le marché mondial est bien approvisionné en soja. D’après l’USDA, la production mondiale est estimée à 345,97 Mt en avril, contre 340,79 Mt en mars. Les stocks mondiaux atteignent 87,41 Mt, contre 82,82 Mt le mois précédent. Néanmoins, quelques éléments haussiers sont venus s’intercaler en fin de semaine 15, permettant d’engendrer une certaine fermeté des prix du colza sur la prochaine récolte. Des précipitations perturberaient la récolte en Argentine et les semis aux États-Unis, ce qui a fait rebondir les cours du soja sur Chicago. En France, Agreste estime en avril un retrait des surfaces nationales de colza de 7,4 % entre 2015 (récolte 2016) et 2016 (récolte 2017) à 1,435 Mha. Ensuite, les opérateurs commencent à s’inquiéter du manque d’eau. L’institut Terres Inovia confirme un déficit hydrique sur la plupart des régions dans l’Hexagone. Côté activité, les échanges de colza sont toujours au point mort sur les places françaises, du fait d’un phénomène de rétention signalé en culture. En tournesol, les cours sont stationnaires. De petites affaires se traitent en rapproché et sur l’été. En tourteaux, les cours du soja et du colza ont grimpé, alors que le tournesol s’est stabilisé. En Bretagne, des échanges sont rapportés en soja, sur l’éloigné et le rapproché. Des transactions se concluent également en tournesol, en high pro et mais aussi en low pro. Le colza en revanche est délaissé.