BLÉ TENDRE
Activité très limitée en céréales faute de demande, mise à part sur la scène internationale
Malgré la présence de plusieurs éléments favorables à une plus grande fermeté, les cours des blés tendres français ont finalement peu évolué sur la semaine. Ils ont gagné 1 à 3 euros suivant les qualités et les régions. Le weather market, avec des conditions froides pour les semis aux États-Unis et un phénomène de Winterkill bien présent sur la zone mer Noire, n'a pas trop dopé les cours. La parité monétaire, toujours favorable aux exportations européennes, a aussi permis de booster les volumes sur les zones portuaires où l'essentiel de l'activité est réalisée. Notons à ce titre que les volumes exportés du 11 au 17 février étaient au rendez-vous. Sur cette période, Bruxelles a délivré 896.095 t de certificats à l'export dont 392.046 t d'origine France. Mais les volumes de blé sont encore lourds et promettent un bilan français de fin de campagne chargé, d'autant que les conditions de culture sont correctes dans l'Hexagone. Aux États-Unis, les derniers chiffres de l'USDA, annonçant une progression des surfaces de blé, n'ont pas plaidé pour une hausse non plus. Dans ce contexte, la demande de l'industrie française reste limitée (autant en nutrition animale qu'en meunerie), les opérateurs pariant sur des prix bas. De leurs côtés, les vendeurs offrent pour certains des lots sans grand succès. Sur La Pal-lice et Nantes, l'activité est très calme. Outre le manque de demande, beaucoup d'opérateurs sont en vacances.