1 milliard d'euros de prêts
Principal volet du plan de soutien, l'engagement des banques -dont 80% proviendront, selon de bonne source, du Crédit Agricole- devrait atteindre un milliard d'euros. Il s’agit de prêts à cinq ans en général dont les taux d’intérêt seront en partie pris en charge par l’État. Un demi-milliard correspond à des prêts de reconstitution de fonds de roulement. Ils sont destinés aux exploitants ayant des problèmes de trésorerie. Leurs taux d’intérêt, grâce à 60 M€ provenant de l’État, devraient être réduits à 1 % ou 1,5 % ; à cela s’ajoutent 400 M€ de prêts bonifiés pour les exploitants qui sont trop endettés par rapport à leur capacité de remboursement. Enfin, 100 M€ seront consacrés aux agriculteurs les plus en difficulté pour lesquels une solution plus pérenne devrait être trouvée. Une grande partie de ces prêts sera gérée directement par les banques, au cas par cas, ce qui est une procédure nouvelle, mais avec l’avantage, pour certains, d’accélérer la mise en place du plan.