A la recherche de vignes sans maladies et sans traitements
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Cela n’est pas réservé aux humains. Il arrive que les plantes tombent malades elles aussi. Sur vignes, deux de ces maladies s’appellent mildiou et oïdium. Deux champignons qui obligent bien souvent les viticulteurs à sortir le pulvérisateur. Alors pour limiter la propagation de ces fléaux des vignobles, les chercheurs ont eu l’idée de travailler sur des variétés résistantes. Pour le mildiou et l’oïdium de la vigne, un partenariat d’expérimentations sur des cépages résistants a été signé le 18 mai. Le travail sera mené par des organismes de recherche (1) en partenariat avec les interprofessions viticoles (2) qui « s’engagent à inclure toutes les parcelles candidates à la plantation » et à « en suivre les évolutions avec les chercheurs ». L’objectif de cette expérimentation est un partage des données régionales « au bénéfice de l’ensemble des viticulteurs français ». Plus de 30 cépages sont en cours d’étude en vue de leur inscription au catalogue des variétés. Une bonne raison de mutualiser les efforts.
(1) Inra (Institut national de la recherche agronomique) et l’IFV (Institut français de la vigne et du vin)
(2) Conseil interprofessionnel des AOC du Languedoc et des IGP Sud de France (CIVL) et l’interprofession des vins du Sud-Ouest (IVSO)