Aller au contenu principal

La recherche avance face aux strongles intestinaux des ovins

La sélection génétique visant une moindre sensibilité aux strongles s’étend à trois races ovines, tandis que les tanins et la précision des règles de traitement à l’éprinomectine injectable sont toujours à l’étude.

La moindre sensibilité aux strongles intestinaux peut être incluse dans l'index général des races laitières.
La moindre sensibilité aux strongles intestinaux peut être incluse dans l'index général des races laitières.
© DR

Lors de la restitution de l’UMT pilotage de la santé des ruminants de janvier 2022, le point a été fait quant aux dernières avancées quant aux moyens de lutte contre les strongles intestinaux des ovins. Les chercheurs de l’Inrae, Idele et de l’école vétérinaire de Toulouse ont notamment étendu leurs tests de sélection génétique aux races basco-béarnaise et rouge de l’Ouest, en plus de la manech tête rousse. Le protocole d’expérimentation devrait pouvoir s’appliquer pour des tests en filière ovine très prochainement. Les béliers sélectionnés et leur descendance ont eu des résultats permettant d’affirmer que le critère de moindre sensibilité aux strongles intestinaux peut être inclus dans l’index général des races laitières.

Bien que différentes conduites de troupeau soient testées pour élargir les données, la sélection génétique ne pourra pas se suffire à elle-même. Les tanins (pour un alicament du marché représentant 1 % de matière sèche quotidiennement ingérée par les brebis), n’ont pas d’effet significatif, tout en coûtant plus cher qu’une cure anthelminthique. D’autre part, le seul traitement ciblé sélectif en ovins (éprinomectine injectable) fait l’objet d’expérimentations visant à mieux déterminer quels animaux traiter et quand ; notamment le seuil de traitement des brebis faibles excrétrices d’œufs de strongles.

Les plus lus

Agneaux à l'engraissement en Afrique du Sud
De l’intérêt des levures dans la ration des brebis et des agneaux
Le fabricant de levures Lallemand présentait une série d’études confirmant l’intérêt de l’ajout de levures vivantes dans la…
<em class="placeholder">Mathilde Poulet</em>
« Je travaille comme technico-commerciale avant de m’installer en élevage ovin »
Prendre son temps pour construire un projet viable et profiter de l’expérience du terrain en amont, voilà les objectifs de…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis
« Nous devons nous réapproprier la mort de nos animaux »
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis à Montréal dans l’Aude et est engagée dans la création d’un abattoir mobile. Suivie…
Samuel Bulot, président de l’Institut de l’élevage.
« L’Institut de l’élevage doit venir dans les cours des fermes »
Samuel Bulot a été élu président de l’Institut de l’élevage le 13 juin. Éleveur laitier bio en Côte-d’Or, il mesure l’…
Ludovic Gilbert et Théo Haller
"Reprendre la ferme de papy, du rêve à la réalité"
Depuis son enfance, Théo Haller a rêvé de reprendre l’exploitation de son grand-père maternel décédé lorsqu’il avait dix ans,…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre