La FNSEA soutient le premier Tour de France féminin pour faire connaître les métiers de l’agriculture
Du 24 au 31 juillet, 144 coureuses s’affronteront sur les routes françaises. La FNSEA sera actrice du Tour de France féminin, le premier du genre, dans la même configuration que le Tour de France masculin.
Du 24 au 31 juillet, 144 coureuses s’affronteront sur les routes françaises. La FNSEA sera actrice du Tour de France féminin, le premier du genre, dans la même configuration que le Tour de France masculin.
Juste avant l’arrivée de leurs homologues masculins dans la capitale, les 144 coureuses réparties en 24 équipes prendront le départ de cette première édition féminine près de la Tour Eiffel pour arriver sur les Champs Elysées. La Grande Boucle féminine qui mettra le cap à l’Est comprendra huit étapes, de Paris à La Super Planche des Belles Filles, un dernier épisode en altitude. Ces dernières se répartiront ainsi : 4 étapes de plaine, 2 étapes accidentées et 2 étapes de montagne. Trois régions (Ile-de-France, Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté) et 11 départements seront traversés. Les difficultés iront crescendo au long de ces huit jours de course. Après une entrée en matière sans douceur mais sans aspérités excessives sur les deux premières étapes, la route s’élèvera déjà, vers Épernay puis dans la poussière des inédits « chemins blancs », vers Bar-sur-Aube à travers le vignoble champenois. Et, après une approche usante entre Bar-le-Duc et Rosheim et une halte salutaire à Saint-Dié-des-Vosges, ce Tour de France Femmes atteindra ses sommets, à l’entame du week-end final dans le massif des Vosges, avec une trilogie inédite et redoutable à la fois : Petit Ballon, Platzerwasel et Grand Ballon avant de rallier le Markstein. Le final se jouera en grimpant vers La super Planche des Belles Filles.
23 Françaises engagées
Nation majeure du cyclisme féminin, les Pays-Bas seront particulièrement bien représentés avec 29 coureuses, soit 20 % du peloton. Mais la France n’est pas en reste puisque le public pourra encourager 23 de ses représentantes. La championne de France Audrey Cordon-Ragot (Trek-Segafredo) et Juliette Labous (Team DSM), lauréate du Tour de Burgos et d’une étape sur le Giro, sont parmi les têtes d’affiche locales. Les Tricolores devraient composer le deuxième plus gros contingent devant l’Italie (19) et la Belgique (9). Vingt-cinq nationalités sont représentées. La moyenne d’âge des engagées est de 26,4 ans. La Française Sandra Lévénez (Cofidis), 43 ans depuis le 5 juillet, fait figure de doyenne tandis que la « benjamine » du Tour de France Femmes devrait être la Belge Julie de Wilde (Plantur-Pura), qui fêtera ses 20 ans le 8 décembre. Il est à noter que 13 coureuses prendront le départ avec le statut de championne nationale.
« Mettre en avant celles qui font l’agriculture »
Comme pour le Tour de France masculin, le char « Ma Nature, Mon Futur, l'Agriculture » de la FNSEA poursuivra sa route au sein de la caravane publicitaire de l’épreuve qui compte 1029 km. L’objectif de la fédération est d’aller à la rencontre des Françaises et des Français pour leur faire savoir que l'agriculture est pourvoyeuse d'emplois divers « qui ont du sens, de l'avenir et sont accessibles à tous niveaux de qualification ». L'accent sera particulièrement mis sur l'indispensable féminisation du secteur agricole. « Nous aurons à cœur de rappeler tout au long du parcours que l'agriculture se conjugue bel et bien au féminin. La féminisation de nos métiers est un enjeu de taille avec 27 % de femmes à la tête d’une exploitation agricole en France et 38 % parmi les salariés agricoles » explique la fédération qui conclut « La FNSEA s’appuie ainsi sur le premier événement cycliste féminin pour mettre en avant celles qui font l’agriculture française et donner envie à d’autres de se lancer à leur tour ».