Energie durable
La filière bois déchiqueté se met en place dans le Calvados
Dans le Calvados, la Cuma Ecovaloris participe au développement de la filière bois déchiqueté piloté le Conseil départemental et le réseau Cuma du Calvados. Une démonstration était organisée le 19 juin pour informer et motiver les agriculteurs. Découverte du travail réalisé par la déchiqueteuse Biber 78.
Dans le Calvados, la Cuma Ecovaloris participe au développement de la filière bois déchiqueté piloté le Conseil départemental et le réseau Cuma du Calvados. Une démonstration était organisée le 19 juin pour informer et motiver les agriculteurs. Découverte du travail réalisé par la déchiqueteuse Biber 78.
Elle s’appelle Biber 78 et c’est une « petite usine roulante qui attrape puis déchiquète les branches posées au sol ». Une déchiqueteuse pour produire du bois déchiqueté qui appartient à la Cuma Ecovaloris, basée dans la Manche.
Ce 19 juin, la démonstration était organisée à Douville-en-Auge, dans le Calvados, département ou intervient également la Cuma et où elle ambitionne de développer la filière bois déchiqueté. La coopérative milite pour une gestion durable des haies : « si la coupe est raisonnée », affirme Nicolas Leviautre, responsable chauffeurs et parc matériel de la Cuma, « cela permet d'avoir une repousse rapide et saine ». La coupe a aussi un impact sur la qualité du bocage et assure, à long terme, la pérennité de son rendement, note l’Agriculteur normand.
Joël Destrés, chargé de mission développement et attractivité des équipements au Conseil départemental, pilote le projet et présente ses objectifs dans le journal départemental.
Chez Gilbert Houlet, présent à la journée, la chaudière chauffela maison, l’atelier de transformation et l’eau chaude de l’exploitation.
« Le Département possède 258 bâtiments. L'objectif est d'équiper certains de ces bâtiments de chaudières à bois déchiqueté, développer la filière bois-énergie locale et réduire les achats d'énergies fossiles et fissiles, » explique-t-il.
« Un groupe de travail transversal et partenarial a présélectionné dix-huit bâtiments prioritaires énergivores et/ou dont les chaudières sont vétustes. Une étude de faisabilité technico-économique cofinancée par l'ADEME vient d'être lancée pour ces 18 bâtiments. » Et pour l’approvisionnement en bois des chaudières, « notre souhait est de valoriser essentiellement les haies privées. Le Département compte également 600 km de haies le long des routes et des voies vertes, elles viendront en complément, » précise-t-il.