Julien Denormandie veut un projet de déclinaison nationale de la PAC pour le printemps
Dans un entretien accordé à Agra Presse, le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie estime qu’il faut, en parallèle des négociations au niveau européen, se « mettre d’accord en France d’ici le printemps 2021 » sur le projet de Plan stratégique national (PSN), la déclinaison française de la PAC.
Dans un entretien accordé à Agra Presse, le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie estime qu’il faut, en parallèle des négociations au niveau européen, se « mettre d’accord en France d’ici le printemps 2021 » sur le projet de Plan stratégique national (PSN), la déclinaison française de la PAC.
« Cette nouvelle politique agricole commune est un succès », a affirmé Julien Denormandie devant les députés de l'Assemblée nationale le mardi 27 octobre. « Elle permet de garantir le revenu de nos agriculteurs » et elle va « nous donner plus de souveraineté dans nos actions au quotidien ». Enfin, « elle accompagne la transition agro-environnementale ».
Dans un entretien accordé à Agra Presse le 26 octobre, le ministre de l’Agriculture précise que « nous devons nous mettre d'accord, en France, d'ici le printemps 2021, » sur le projet de déclinaison nationale, appelé Plan stratégique national (PSN).
Pour une mise en œuvre de la PAC « la plus simple possible »
Objectif de ce plan : « S'assurer que la mise en œuvre de la PAC soit la plus simple possible ». Le contenu du PSN n'est « pas encore défini », précise le ministre. « Mon engagement est de l'élaborer en concertation pleine et entière avec les agriculteurs, les chambres, les syndicats, les citoyens… »
Et de préciser : « A la différence des éco-régimes, qui seront obligatoires pour chaque Etat, la stratégie "Farm to fork" ne l'est pas, mais elle va se décliner dans les PSN ». Afin d'éviter des stratégies nationales trop divergentes, Paris et plusieurs Etats membres souhaitent que les PSN soient « présentés et discutés au niveau du Conseil » - et pas seulement devant la Commission comme prévu actuellement. « Si le calendrier le permet, j'en ferai un axe de la présidence française » du Conseil de l'Union européenne, au premier semestre 2022, lance le ministre.
Lire aussi « Le Parlement européen adopte sa position sur les règlements de la future PAC »