Filière bovine
[Interview] Bruno Dufayet veut une « une vraie réaction de la filière » pour la production bovine française
Les doléances, c’est tendance. La filière bovine française en a d’importantes. Bruno Dufayet, président de la Fédération nationale bovine, en dresse la liste dans l’Union du Cantal.
Les doléances, c’est tendance. La filière bovine française en a d’importantes. Bruno Dufayet, président de la Fédération nationale bovine, en dresse la liste dans l’Union du Cantal.

Bruno Dufayet est éleveur dans le Cantal et président de la section bovine FDSEA et de la FNB, Fédération nationale bovine. Interrogé par Patricia Oliviéri, du journal départemental l’Union du Cantal, il fait le point sur le climat actuel et les préoccupations de sa filière.
Achats en grandes et moyennes surfaces en baisse, reprise de la consommation en restauration hors domicile. Tel se présente le bilan de consommation. Le président de la fédération analyse ces tendances divergentes de consommation et évoque plusieurs paramètres pour les expliquer dont la qualité de la viande, sa maturation, le développement du steak haché…
Il compte par ailleurs sur les répercussions des Etats généraux et sur la Loi alimentation pour que s’instaure un « vrai changement de tendance dans l’approvisionnement ». Il espère notamment que la restauration « jouera la carte de la provenance française ».
Au niveau des prix, il déplore les prix très bas et constate que « l’esprit des Etats généraux initié par Emmanuel Macron n’est pas arrivé à percer dans la filière bovine ». Il demande donc un « changement d’attitude au sein de la filière avec un vrai enjeu à mieux rémunérer le producteur ».
Bruno Dufayet évoque aussi l’export. « Les comptes n’y sont pas » constate-t-il. Et de déplorer « le manque de volonté des opérateurs français à aller chercher de la valeur via les marchés export ».
Retrouvez l'interview complète de Bruno Dufayet dans l'Union du Cantal :
EGA, prix, export : “Le compte n’y est pas !”