Colza : « Je viens à bout des adventices grâce au désherbage mécanique en utilisant une houe rotative et une bineuse avec guidage caméra »
En agriculture biologique sur 220 hectares dans le Gers, Jean Berjou dispose d'une houe rotative, d'une bineuse et d'une herse étrille pour le désherbage mécanique de toutes ses cultures dont le colza.
En agriculture biologique sur 220 hectares dans le Gers, Jean Berjou dispose d'une houe rotative, d'une bineuse et d'une herse étrille pour le désherbage mécanique de toutes ses cultures dont le colza.
« Après la récolte du blé, je réalise une préparation assez fine du sol, derrière une pluie avec un labour à la charrue déchaumeuse à 20 centimètres de profondeur. Je passe ensuite la herse rotative pour affiner le sol. Puis j’attends quelques jours que la germination des adventices se produise - surtout s’il y a des pluies - et je réinterviens avec la herse rotative pour les détruire. Le semis de colza est réalisé à la densité de 550 000 graines par hectare autour du 15 août à 60 cm d’écartement et à 1-2 cm de profondeur. Il est suivi d’un passage de rouleau.
Pour détruire les adventices sur la culture, je passe une houe rotative écroûteuse (6,40 m de large, 5 à 6 km/h) au stade le plus jeune possible si les conditions de sol le permettent, à savoir à 3 feuilles du colza. L’utilisation de la bineuse n’est possible qu’une fois le colza bien développé, à 5-6 feuilles. J’utilise une Hatzenbichler de 4,40 mètres avec des doigts Kress et une caméra de guidage. Le passage se fait à 4 km/h. Ces interventions peuvent suffire pour le contrôle des mauvaises herbes. Mais si le salissement est important, je peux être amené à intervenir de nouveau avec la bineuse ou passer la herse étrille (Hatzenbichler de 12 mètres). Ces outils sont utilisés sur mes autres cultures. Nous tenons compte des conditions météo pour positionner au mieux les interventions. »