Fruits secs : La pandémie du Covid-19 ralentit un peu l’export de raisins secs
Dans trois rapports du 4 et 5 août, l’USDA analyse les prévisions de production et d’export de raisins secs de Turquie, Afrique du Sud et Argentine, pour la campagne 2021-22.
Dans trois rapports du 4 et 5 août, l’USDA analyse les prévisions de production et d’export de raisins secs de Turquie, Afrique du Sud et Argentine, pour la campagne 2021-22.
La production de raisins secs de la Turquie est prévue à 250 000 t pour la saison 2021-22, souligne l’USDA dans un rapport du 5 août. C’est une légère baisse par rapport à la dernière campagne, en raison des dommages causés par le gel à Manisa à la fin du printemps. Les volumes exportés devraient baisser légèrement à 220 000 t en raison du ralentissement économique causé par la Covid-19. L’UE et le Royaume-Uni restent les principales destinations d’exportation des raisins secs turcs. Ces prévisions ne concernent que le Sultana à destination de la transformation en raisin sec, et cultivé principalement dans les régions turques de Manisa, Izmir et Aydin.
Argentine : plus de consommation domestique
La production de raisins secs de l’Argentine devrait rester stable, à 44 500 t. Les exportations sont attendues à 39 000 t, bien que les exportateurs aient du mal à rester compétitifs sur les marchés internationaux (inflation élevée, taux de change instable). Concernant les conséquences de la Covid-19, l’USDA analyse : « La pandémie a conduit à une légère hausse de la consommation domestique de raisins secs, les Argentins cuisinant davantage à la maison lors d’un confinement strict et prolongé. Les usines de raisins secs sont restées fermées lors du premier semestre 2020, mais ont pu produire à un rythme plus rapide au cours du second semestre, ce qui a entraîné une production proche de la normale pour l’année. »
Afrique du Sud : dynamique en plantation
Sous conditions climatiques normales, la production d’Afrique du Sud devrait retrouver ses niveaux, avec des prévisions à 85 000 t (+19 %). L’USDA explique cette hausse par « une augmentation des surfaces plantées, de nouveaux vergers entrant en pleine production, une amélioration des rendements due aux nouvelles variétés et pratiques de production, une réorientation du raisin viticole vers l’industrie du raisin sec, et une disponibilité adéquate de l’eau d’irrigation ».
Les raisins secs sud-africains bénéficient d’un accès libre au marché américain en vertu de l’African Growth and Opportunity Act, et les États-Unis sont donc le 3e marché d’export (9 % des envois).