Observatoire
Un marché de plus en plus tendu...
Le marché s’avère de plus en plus tendu. Le commerce est cependant très variable, selon la destination, la variété, la région de production...
Ainsi, le Bassin Nord est en proie à des problèmes de qualité non négligeables, au point que certains opérateurs éprouvent des difficultés à satisfaire leurs besoins. Les marchandises les plus hétérogènes sont dégagées vers l’industrie.
D'autres régions, comme le bassin du Centre-Est par exemple, disposent, en comparaison, d’une qualité de tubercule moins hétérogène.
Reste que ce manque d’homogénéité dans l’offre, entre régions, variétés..., contribue au manque de visibilité actuel du marché.
Hors Hexagone, la cherté des produits contraint les opérateurs à être très vigilants sur le niveau qualitatif des lots envoyés, ce qui réduit fortement l’ampleur des expéditions.
En Belgique comme aux Pays-Bas, le déficit de qualité est encore plus marqué, ce qui incite les opérateurs à s’approvisionner sur les marchés limitrophes, dont celui de la France.
Les exportations de ces pays sont au point mort, en raison de la qualité trop hétérogène des offres.
La problématique du marché restera la même dans les jours à venir : le manque de qualité des tubercules demeure le facteur limitant du marché.
Le froid pourrait en revanche activer un peu la demande dans sa recherche de lots de qualité dont les prix risquent d’être encore revus à la hausse...
Arrivages à Rungis (S 44) : 1205,7 t dont 9,7 t d’import Chair ferme : 517,4 t dont 8,7 t d’import Conservation : 688,3 t dont 1 t d’import (Semmaris)