Deux bases documentaires pour mieux connaître les adventices
Le Gis PICleg a élaboré deux bases documentaires sur la gestion des adventices en cultures légumières : Infloweb et Geco.
Le Gis PICleg a élaboré deux bases documentaires sur la gestion des adventices en cultures légumières : Infloweb et Geco.
Deux bases documentaires sur la gestion des adventices en cultures légumières ont été élaborées par le Groupe Thématique « Gestion des flores adventices » du Gis PICleg. La base Infloweb permet une entrée par adventices. Elle est basée sur une liste prioritaire d’adventices jugées souvent problématiques en cultures légumières. 13 fiches déjà existantes et 7 nouvelles fiches sur des espèces jusqu’ici absentes de la base apportent des connaissances sur la biologie des adventices et leur sensibilité aux techniques culturales, une représentation cartographique de leur fréquence et de leur abondance dans les principales zones de cultures légumières.
La robotique et l’agriculture connectée aussi
La base Geco procure une entrée par techniques de gestion des adventices. Trois « nouvelles » techniques ont été ajoutées aux 12 techniques de lutte contre les adventices, curatives et préventives préalablement identifiées dans la base. Une nouvelle fiche, concernant le désherbage par occultation en productions légumières a été élaborée, et les prémices d’une fiche de synthèse sur l’utilisation de l’acide pélargonique ont été initiées. « De même que ce document permettra de valoriser les résultats du projet Zherbi porté par Invenio, financé par FranceAgriMer, les résultats des projets identifiés par le GT permettront d’illustrer les fiches Geco enrichies. Enfin, les échanges avec l’ACTA ont permis de proposer l’ajout de rubriques transversales aux fiches techniques, concernant la robotique et l’agriculture connectée », précise Anne-Sophie Kouassi, Unilet dans La lettre d’information du GIS PIClég.
DéciLeg : « fraises et choux » comme modèle
Le projet DéciLeg, portant sur la capitalisation des règles de décision (RdD) en légumes, a redémarré en juin 2020. Il se centre aujourd’hui sur une première sélection d’une douzaine de légumes (carotte, choux, échalote, endive, fraise, haricots, melon, oignon, poireau, pois, salades, tomate) qui présentent des enjeux en termes de réduction d’IFT, de surface cultivée et de maîtrise de bioagresseurs. « Un certain nombre de RdD sont en cours de collecte et de formalisation sur ces espèces. Elles sont principalement issues des projets Dephy Expe, mais aussi d’autres partenaires tels que l’Unilet », commentent Vincent Faloya (INRAE), Agathe Mansion-Vaquié (Légumes de France) et Cathy Eckert (CTIFL). Deux espèces modèles, la fraise et le chou-fleur, permettent de mettre au point le formalisme d’écriture et le circuit de validation des RdD. Aujourd’hui, une trentaine de RdD ont été formalisées pour chacune des deux espèces modèles. Un des objectifs du projet est de proposer un guide synthétique d’écriture des RdD en systèmes légumiers.