Occitanie : La restauration collective est un débouché

50 % des produits préparés en restauration collective devront être bio ou issus de circuits courts, au 1er janvier 2022. La loi prise en octobre 2018 a donc motivé la Fédération des fruits et légumes d’Occitanie à organiser une journée dédiée à l’achat local en restauration collective. Selon, Julie Nagy, directeur général des services de Rognonas (13) et juriste, le grand principe de la commande publique est de respecter l’égalité de traitement entre les candidats. Le sourcing est aussi fondamental, et « consiste à connaître l’offre locale autour de soi », précise-t-elle.
Un outil unique en France
Pour Emmanuel Bonnefond qui produit jusqu’à 80 000 salades par semaine, et 12 variétés différentes à l’année, le marché public est intéressant avec une forte présence de la 4e gamme d’où un travail de recherche sur des variétés multifeuilles. « Je me rends compte que l’appel d’offres n’est pas simple, et que la logistique entre fortement en ligne de compte », remarque-t-il également. Pour pallier la difficulté, le Conseil départemental du Gard a créé une unité de conditionnement de légumes, « un outil unique en France », qui approvisionne une cinquantaine de collèges. Patrick Marcotte, chargé de mission fruits et légumes d’Interbio Occitanie, a aussi assuré que la filière bio est prête pour l’approvisionnement local et dispose de 25 000 t en fruits bio, et de 18 500 t de légumes bio d’Occitanie. Un représentant du groupe Pomona Terre Azur a également précisé que les grossistes sont une solution pour obtenir des produits régionaux et de saison en apportant un service aux agriculteurs et à leurs clients.