Marchés de gros
« Nous allons favoriser une dynamique régionale des marchés de gros »
Maguelone Pontier, secrétaire générale de la Fédération des marchés de gros de France, revient sur l’année 2016 et évoque les dossiers 2017.
Maguelone Pontier, secrétaire générale de la Fédération des marchés de gros de France, revient sur l’année 2016 et évoque les dossiers 2017.
Fld : Que retenir de 2016 pour la Fédération des marchés de gros ?
Maguelone Pontier : La Fédération s’est incontestablement renforcée avec l’arrivée du marché de Hyères, spécialisé fleurs, et de Montauban en f&l. Nous allons aussi accueillir Saint-Etienne en février et des discussions sont en cours avec Nancy. Cela prouve l’attractivité du modèle “marché de gros”. Aujourd’hui, l’accent doit être mis sur la diversification des secteurs dans un marché, la modernisation des carreaux de producteurs et l’implication dans la logistique urbaine.
Fld : Les marchés de gros ont, semble-t-il, été plus visibles en 2016…
M. P. : La Fédération s’est largement impliquée dans et avec les filières : Tables et Auberges de France, Commerce de France, Centre-Ville en Mouvement… Les formations avec Restau’Co sur l’achat public à l’intention des grossistes ont débuté : Lille en premier, Toulouse bientôt. Nos participations aux événements (Semaine du goût, de la gastronomie…) ont aussi contribué à cela. Et ce n’est pas terminé, puisque nous serons présents au prochain Sirha à Lyon, avec le Village Rungis.
Fld : Quels sont les objectifs pour l’année 2017 ?
M. P. : Nous allons favoriser une dynamique régionale des marchés de gros. Toulouse, Montpellier, Perpignan et Montauban sont engagés dans cette démarche. Certains marchés sont très proches et pourtant ne se parlent pas. L’idée est de dire : régionalement, nous pesons tant ; comment travailler ensemble ? L’objectif est de créer de vrais hubs régionaux. Nous travaillons avec les JA sur une charte autour de l’approvisionnement local de demain. La Fédération va par ailleurs intégrer le Réseau national pour un projet alimentaire territorial (RnPAT) pour que les marchés soient considérés comme la centrale d’achat de proximité et la plate-forme naturelle de distribution urbaine.