Royaume-Uni
Londres va regrouper ses marchés de gros sur un seul site
Trois marchés de gros londoniens, dont New Spitafields pour les fruits et légumes, vont quitter le cœur de la capitale anglaise pour une nouvelle localisation au sud-est de la capitale.
Trois marchés de gros londoniens, dont New Spitafields pour les fruits et légumes, vont quitter le cœur de la capitale anglaise pour une nouvelle localisation au sud-est de la capitale.
Londres ne dispose pas d’un marché de gros d’un seul tenant, comme Paris avec celui de Rungis. Quatre sites existent. Trois d’entre eux sont la propriété de la Cité de Londres (City of London Corporation) qui les gère : New Spitafields (fruits et légumes), Billingsgate (produits de la mer), Smithfield (produits carnés) et le quatrième New Covent Garden (fruits et légumes, fleurs) qui se développe dans un autre cadre juridique.
Des conditions de travail difficiles
La poursuite des activités de ces trois marchés de gros, situés en cœur de ville, est aujourd’hui difficile : « Les bâtiments se dégradent et risquent de se trouver en dessous des normes requises pour un marché de gros moderne. L’espace est limité avec peu d’opportunités d’extension. Maintenir les normes alimentaires, de santé et de sécurité se révèle de plus en plus difficile et coûteux », détaille Catherine McGuinness, présidente du comité des politiques et des ressources de la Cité de Londres. Il a donc été décidé de relocaliser ces marchés sur un unique site, situé à un ancien site industriel, Dagenham Dock, au sud-est de la capitale.
Prévu pour ouvrir à la fin 2025, le nouveau site, s’étendant sur 17 ha, sera composé de trois bâtiments adjacents, chaque marché ayant sa propre entrée (et conservant son nom historique). Le projet se développera dans un souci environnemental affirmé. Les pavillons devraient être certifiés BREEAM (certification RSE pour le bâtiment). Panneaux photovoltaïques et ferme verticale sont aussi dans les cartons. Un corridor vert à l’ouest du site reliera le marché au réseau de transport : autoroute A13, terminal ferroviaire et la Tamise. L’objectif est de développer des transports alternatifs pour l’approvisionnement du marché. « Relocaliser nos marchés et tirer le meilleur parti de la logistique durable signifie que nous pourrons avoir un impact positif sur des préoccupations pressantes pour Londres : qualité de l’air, congestion de la circulation en centre-ville », argumente Catherine McGuinness.