Italie
Coronavirus Covid-19] Les Italiens ont acheté plus de fruits et légumes depuis le confinement
Les consommateurs italiens ont fait évoluer leurs achats de fruits et légumes depuis le début de la crise du Covid-19. La situation n’est pas sans rappeler celle qui prévaut en France.
Les consommateurs italiens ont fait évoluer leurs achats de fruits et légumes depuis le début de la crise du Covid-19. La situation n’est pas sans rappeler celle qui prévaut en France.
L’Ismea (Institut italien des services pour le marché des produits agricoles) a publié une étude sur les achats alimentaires italiens au début de la crise du Covid-19 (du 17 février au 15 mars). Sans surprise, la plus forte augmentation des ventes des achats alimentaires a été enregistrée dans les supermarchés (+23 % sur les quatre semaines par rapport à la même époque l’an dernier).
Près de la moitié des achats alimentaires se sont faits dans ce circuit (43 %) et dans les magasins discount (+20 %). Ismea note, par ailleurs, le recul « substantiel et progressif des achats en marchés locaux, dont beaucoup ont fermé en l’absence de structures fixes ».
Les achats en ligne ont, eux, connu une croissance exponentielle ayant boosté les livraisons : +57 % au cours de l’avant-dernière semaine de février, +81 % au cours de la dernière semaine de février, +97 % au cours de la deuxième semaine de mars.
Plus de fruits et légumes faciles à « stocker »
D’une manière générale, les Italiens ont augmenté leurs achats de fruits et légumes. C’est particulièrement le cas pour les fruits qui ont enregistré une progression de 16 % en volumes sur la période. Les agrumes, et surtout les oranges (+25 % en volumes, +27 % en valeur), ont tiré cette augmentation.
Les achats de pommes affichent également des volumes en croissance de 16 % et de 35 % en valeur, en raison d’une hausse soutenue des prix pendant la période.
Les achats de légumes de IVe gamme et Ve gamme ont été très forts dans la phase initiale de la crise pour baisser par la suite : pour Ismea, cela s’expliquerait par des consommateurs confinés ayant plus de temps pour le « fait maison » en privilégiant les produits frais.
L’institut souligne d’ailleurs que le « panier » des Italiens a évolué dans la période : « certains produits plus faciles à stocker, tels que les pommes de terre, les légumineuses séchées, le chou, les pommes, les kiwis et les légumes surgelés, ont bénéficié d’une augmentation des ventes ; tandis que d’autres produits, plus périssables comme, par exemple, les salades et les fraises, ont vu leurs achats diminuer ».