Produits d'import
Le cours du dollar impacte les ventes
Les importations libellées en dollars se renchérissent au fil de la glissade de l'euro. Un cycle inflationniste se met donc en place.
Les importations libellées en dollars se renchérissent au fil de la glissade de l'euro. Un cycle inflationniste se met donc en place.
Les évolutions des taux de change sont très marquées depuis de début du mois. La plupart des monnaies se sont récemment affaiblies face au dollar, à l'exception de la livre sterling. En une semaine, le peso mexicain perd 13 %, le real brésilien 7 %, le rand sud-africain 5 %, comme l'euro. La hausse des taux des pays à monnaie faible est inéluctable, en convergence avec les objectifs de hausse des taux réitérés par le numéro 2 de la Fed. En Egypte, le taux de change officieux de 16-17 EGP par dollar est presque devenu officiel après que le gouvernement a pris la décision de laisser flotter la monnaie. Peu après, le pays s'est vu octroyer par le FMI un prêt de 12 Md$. Le déficit de la balance commerciale est de 18,6 Md$ en 2015-2016.
La Chine s'ouvre Souvent libellées en dollars, les importations de la zone euro tendent à se renchérir, à moins de baisser en gamme comme c'est déjà le cas sur le marché de l'avocat.
En Afrique du Sud, Orange River débute tôt la récolte de nouvelle campagne de raisin. Cette origine, favorisée sur la zone euro, annonce une bonne récolte : + 6 %. La Namibie est déjà à l'offre. Les surfaces progressent encore, l'estimation est de 2 000 ha en production. Des prix élevés sont réalisés sur des lots sans pépin du Brésil ou du Pérou, surtout en crimson. Au Chili et en Argentine, de fortes pluies ont causé des pertes, surtout en cerise. En Argentine, la zone de Neuquen est de nouveau sinistrée. La perte est de 20 à 30 % du potentiel au Chili, surtout en précoces. Quelques mois après l'Australie, le Chili a accès libre au marché chinois en fruits d'été, dont la nectarine qui se vend de moins en moins en Europe.
On spécule toujours autant en Chine. A la hausse pour l'ail, la châtaigne et même le gingembre. Les pommes sont en baisse. Une estimation de - 30 % qui pourrait suffire à recréer du lien commercial avec l'Europe. Le tonnage importé avait culminé en 2005 mais les prix s'étaient effondrés.
La noix baisse, la châtaigne augmente La baisse de l'euro fait gagner 5, parfois 7 % de la valeur des cargaisons de noix de Californie qui débarquent en force à partir de cette semaine sur la base de 2,80 $ américains franco. Le marché italien, premier débouché pour la noix française, est largement approvisionné pour quelques mois, de même que l'Espagne et l'Allemagne. En châtaigne, les industriels achètent à tour de bras les petits calibres à 1,50 € en production. En effet, la Chine est déficitaire. En Turquie, le groupe 1 est très demandé par les Italiens (3,20 € minimum). En groupe 2, le prix franco en camion complet est estimé à 2,80 € (cal 90-100). C'est le prix départ France où la qualité est belle et le calibre élevé. L'offre de groupe 3 est un peu plus élevée que prévu, de 3 à 3,60 € départ Europe.
Maroc-Russie : pic de campagne Le Maroc est en pleine saison d'exportation des petits agrumes vers la Russie. Le rythme des départs est de 8 000 palettes en semaine 44 contre 5 500 la précédente. Les prix à l'arrivée baissent. Après une période d'atermoiement, les importations de Turquie ont bien repris, le cap des 10 000 t exportées a été récemment franchi.