Brexit
La GMS britannique pourrait mettre à mal ses fournisseurs
A près l'annonce du Brexit, l'économie britannique s'est malgré tout maintenue durant l'été, selon un communiqué de Groupama Assurance-Crédit le 13 septembre. « Pour autant, à moyen terme, le Royaume-Uni va entrer dans une phase de turbulences économiques et politiques », avertit le directeur Jean-Michel Pérès, avec des effets sur les IAA françaises. Le Royaume-Uni représente 14 % de nos exportations agroalimentaires (5,4 M€) et est le deuxième débouché pour nos f&l. L'analyse souligne la poursuite de la baisse de la livre sterling et la possible restauration partielle des droits de douane, renchérissant le coût de nos exportations. « Si la baisse des exportations vers le Royaume-Uni se confirmait, les industriels français devraient trouver des marchés alternatifs avec les risques inhérents à ces réorientations. »
Face à la fragilisation du tissu-économique, les entreprises britanniques devront adapter leur structure de coûts. « Le rôle d'intermédiation de certains opérateurs vis-à-vis de la grande distribution pourrait aussi être remis en cause. Notons aussi que la GMS britannique, déjà très challengée par les hard discounters, mettra à mal certains de ses fournisseurs par des exigences difficilement tenables (ristournes exceptionnelles, durcissement des conditions de paiement…). »