Fruit Attraction 2023 : Demain la Terre voit grand et joue collectif
Inflation oblige, les entreprises doivent faire des économies et font de plus en plus de choix dans les événements auxquels elles participent. Demain la terre accroît, cette année, sa visibilité Fruit Attraction et nous explique pourquoi.
Inflation oblige, les entreprises doivent faire des économies et font de plus en plus de choix dans les événements auxquels elles participent. Demain la terre accroît, cette année, sa visibilité Fruit Attraction et nous explique pourquoi.
Le succès et la présence française à Fruit Attraction ne se démentent pas d’année en année. Salon davantage à taille humaine, plus « business » que Fruit Logistica, mieux ou moins bien placé dans la saison ou géographiquement en fonction des produits « à vendre » et des clients visés, il y a de nombreuses raisons d’exposer, ou de ne pas exposer, à Fruit Attraction. Le hall d’exposition constitue aussi un choix stratégique en fonction de la cible à atteindre. Certains Français ne sont pas présents cette année à Fruit Attraction, d’autres ont choisi une présence plus accrue. C’est le cas du collectif Demain la Terre qui nous explique pourquoi.
« Dix-neuf entreprises labellisées Demain la terre sont présentes pour cette édition de Fruit Attraction à Madrid contre onze l’an dernier », annonce Damien Sanchez, responsable marketing de l’association. Le collectif occupe une surface globale de 208 m2 contre 160 m2 l’an dernier. « Nous sommes le plus gros rassemblement de producteurs sur l’espace France », se félicite Damien Sanchez.
Un salon bien placé dans la saison pour les adhérents
« Exposer à Madrid, c’est d’abord une demande de nos producteurs, développe le responsable marketing. C’est un salon bien placé dans le calendrier, les serristes ont bouclé leur saison, les fruits à noyau sont en fin de campagne et peuvent déjà tirer des bilans, c’est aussi une bonne période pour les pomiculteurs, les patatiers sont eux en pleine campagne. Début octobre, c’est le bon timing de manière générale pour nos producteurs (beaucoup plus qu’au moment de Fruit Logistica en février) et surtout Fruit Attraction est un salon très dynamique. Les distributeurs français et étrangers sont présents. »
Demain la Terre est une démarche française, mais cela n‘empêche pas de communiquer à l’étranger, pour l’export par exemple. Pour certaines entreprises, c’est aussi l’occasion de rassembler leurs producteurs internationaux (Picvert produit aussi en Espagne et au Portugal, Fruits rouges & Co au Maroc, Le Verger de la Blottière a des producteurs partenaires au Chili…).
Communiquer collectivement
Plutôt que simplement le logo, une grosse partie des adhérents exposent sur le stand bannière Demain la Terre. « Nous avons un îlot principal comme l’an dernier, de 128 m2 pour cette édition 2023 (dont 61 m2 directement sous bannière Demain la Terre – stand 6A16) et juste à côté un îlot complémentaire de 80 m2 », précise Damien Sanchez. Sur l’espace global de Demain la terre dans le pavillon 6, huit adhérents de l’association « avec des identités fortes ou des marques à pousser » ont leur stand individuel : Fruits rouges & Co, Le Jardin de Rabelais, Pomly, Kultive, La Blottière, Perle du Nord, Ferme de la Motte et Picvert (première fois sur un espace individuel à Madrid pour ces deux derniers). Quoi qu’il en soit toutes les entreprises adhérentes à Demain la Terre exposant à Fruit Attraction sont regroupées. Et c’est bien là le but. L’association souhaite en effet communiquer collectivement et mettre en avant ses pratiques et l’engagement des entreprises.
L’espace collectif a été relooké. « Nous voulons renforcer l’effet collectif. La dimension collective est essentielle et primordiale pour Demain la terre », insiste Damien Sanchez. A noter que ce sera la première participation à Fruit Attraction avec l’association Demain la Terre pour le Domaine de Marcerolles, Le Clos Rabelais, Le Bourgidou, la SARL Cormorèche, Verte Vallée et l’Union maraîchère de Genève.
Seuls trois adhérents Demain la terre n'exposent pas : ceux qui font essentiellement de la transformation (Moulin de la Veyssière : huiles de noix et noisettes) ou n’ont pas forcément de vocation à l’export (La Fraiseraie, Champs de légumes).
L’association ne cache pas non plus son ambition de prendre du poids « que ce soit en élargissement de gamme en intégrant de nouvelles espèces ou en largeur de gamme ».