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Bretagne, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie représentent la moitié des surfaces de légumes bio en France

35 000 ha de légumes frais bio et en conversion sont cultivés en France. La Bretagne est la première région française productrice de légumes bio.

© Claire Tillier - FLD
De 2009 à 2019, la surface de légumes bio en France a été multipliée par quatre pour atteindre 60 000 ha (bio et conversion), dont 35 000 ha de légumes frais (8 % de la SAU) et 24 000 ha de légumes secs. Trois régions représentent 45 % des surfaces de légumes frais et 50 % des surfaces totales en légumes bio. La Bretagne est la première région productrice de légumes frais bio, suivie de Nouvelle-Aquitaine et de l’Occitanie. Les surfaces augmentent aussi en Pays-de-la-Loire, Hauts-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Grand Est.

A lire aussi : Bretagne : Savéol lance des légumes ratatouille de pleine terre en bio

Le développement est lié notamment à l’expansion des surfaces en pomme de terre, courges, carotte et choux. En légumes secs, l’Occitanie (10 271 ha) et Nouvelle-Aquitaine (4 844 ha) représentent 80 % des surfaces et la production croît fortement. En 2019, le marché des fruits et légumes bio a représenté 1,87 Md€, sur 21 Mds€, soit 9 % du marché. Les fruits et légumes sont le deuxième poste du marché alimentaire bio (17 % du total) et le premier sur le frais. 2020, année atypique, a vu une hausse de près de 20 % des achats de légumes bio.

La part du bio augmente dans les achats, sauf en salade

Sur les neuf légumes du panel Kantar, la part du bio est importante en carotte, courgette, oignon et concombre, moins en tomate, melon et salade. Sauf en salade, la part du bio dans les achats augmente pour tous les légumes. Le différentiel de prix entre conventionnel et bio varie de 0,4 €/kg en chou-fleur à 1,10 € en tomate. Enfin, alors qu’en 2015, les achats des neuf légumes Kantar se répartissaient de façon équilibrée entre les circuits généralistes, les magasins bio, marchés et foires et les autres circuits spécialisés, en 2019, les généralistes représentent près des trois-quarts des achats en volume.
Rédaction Réussir

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