Frais et transformé
« Complémentaires… et concurrents »
Notre ambition est de convertir les acheteurs de pommes de terre vrac à nos produits », expliquait la directrice de McCain France au Figaro en 2013. Peu de temps avant, la directrice marketing de Lustucru Frais détaillait à LSA sa stratégie : « Nous espérons capter les 34 % des consommateurs qui préparent leurs frites maison sans passer par le rayon surgelés ».
Maison de la pomme de terre ou interpro ? Alors, quand le représentant de la transformation au GIPT remet en place Christophe Mallet, directeur de Fedepom lors de l'assemblée commune CNIPT/ GIPT (cf. fld hebdo du 7 décembre), celui-ci répond : « On est dans le déni complet. Bien sûr que nous sommes complémentaires, mais nous sommes aussi concurrents, rappelle Christophe Mallet à fld hebdo. Nombreux sont ceux qui souhaitent la création d'une grande maison pommes de terre, mais la réalité, c'est que le négoce français se sent beaucoup plus à l'aise au sein d'une interprofession comme Interfel où on raisonne métiers que dans une grande maison pommes de terre ». Car le négoce défend avant tout un produit frais et goûteux, « bon pour la santé », « sain et diététique »… Un seul produit qui permet une réelle diversité culinaire. ¦