Au Ventoux, de la marque à l’IGP ?
La cerise des Coteaux du Ventoux continue son combat pour obtenir la précieuse appellation.
La cerise des Coteaux du Ventoux continue son combat pour obtenir la précieuse appellation.
Réforme de l’Inao, campagnes compliquées en raison de la météo, difficulté à transcrire un savoir-faire dans un cahier des charges et un plan de contrôle… Cela fait des années que le dossier est engagé mais l’IGP pour la cerise des Coteaux du Ventoux ne sera pas encore pour cette année. Peut-être pour la prochaine ? « Aujourd’hui, tous les éléments sont là et nous espérons la démarche bientôt validée, souligne Jean-Christophe Neyron, président de l’Association Cerise des Coteaux du Ventoux (ainsi que de l’AOP Cerises de France). En 2017, les producteurs redémarrent une campagne à blanc. On garde le cahier des charges que les producteurs connaissent : maturité optimale et calibre minimum de 24, avec le code couleur du CTIFL sur les tables de tri et les feuillets de calibrage, sur la zone géographique Coteaux du Ventoux. »
Jouer sur la notoriété du Ventoux
La marque Cerise des Coteaux du Ventoux, qui existe depuis la fin des années 80-début des années 90, sous propriété privée, sera rétrocédée dès l’obtention de l’IGP. « Il y avait un gros engouement au début de l’aventure puis les producteurs se sont organisés en OP, en Sica… et ont lancé leurs propres marques. Aujourd’hui, on note un regain d’intérêt pour cette appellation. Nous voulons nous appuyer sur la notoriété du Mont du Ventoux et de ses produits, locaux, de qualité : l’AOC Ventoux pour les vins et l’AOC Muscat du Ventoux pour le raisin de table. »