France Carbone Agri lance un second appel à projets pour le paiement de la démarche bas-carbone dans les exploitations
Avec 391 éleveurs engagés dans la démarche et 22 porteurs de projets, l’idée de restituer la valeur à ceux qui réduisent leurs émissions de CO2 et augmentent le stockage du carbone en façonnant le paysage devient une réalité. Après une première initiative en novembre 2019, France Carbone Agri Association lance un second appel à projets. Les agriculteurs entrent ainsi dans un dispositif de paiements pour services environnementaux (PSE).
Avec 391 éleveurs engagés dans la démarche et 22 porteurs de projets, l’idée de restituer la valeur à ceux qui réduisent leurs émissions de CO2 et augmentent le stockage du carbone en façonnant le paysage devient une réalité. Après une première initiative en novembre 2019, France Carbone Agri Association lance un second appel à projets. Les agriculteurs entrent ainsi dans un dispositif de paiements pour services environnementaux (PSE).
Le régime d’aide au paiement de services environnementaux (PSE) proposé par la France a été validé par la Commission européenne fin 2019. 391 fermes d’élevage sont déjà entrées dans la démarche lors d’un premier appel à projets lancé en novembre 2019, annonce France Carbone Agri Association (FCAA) qui lance aujourd’hui un deuxième appel à projets.
L’objectif reste le même : restituer de la valeur à ceux qui façonnent le paysage, réduisent les émissions de CO2 et en augmentent le stockage.
Une démarche basée sur un diagnostic Cap’2ER
Les 391 premiers éleveurs engagés sont accompagnés par 22 porteurs de projets (OP, coopérative, chambre d’agriculture…). Dans chaque situation, la première étape a été de réaliser un diagnostic Cap’2ER permettant d’établir un plan d’action pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.
« Les exploitations dont le diagnostic révèle des marges de progrès substantielles sont amenées à suivre le scénario spécifique qui mesure, au bout des cinq ans d’engagement, l’amélioration des émissions de carbone par rapport à leur propre exploitation, » explique France Carbone Agri. « Pour ceux dont l’approche environnementale est déjà très présente, il est possible de suivre le scénario générique permettant de se comparer à une note moyenne, de référence, des fermes de sa région.»
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Gains technico-économiques
Dès la première année de mise en œuvre des nouvelles pratiques, les gains technico-économiques sont bien présents, assurent les spécialistes qui accompagnent les éleveurs.
La remise du diagnostic environnemental sensibilise les éleveurs quant à leurs émissions de carbone, mais aussi leur capacité à être vertueux pour l’environnement. Et au-delà de l’intérêt général, il y a aussi celui de l’entreprise accompagnatrice.
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Outre le gain immédiat en lien avec les résultats technico-économiques, le plan carbone garantit une rémunération en lien avec la réduction des émissions de CO2. « Concrètement, un premier versement est effectué à mi-parcours et complété à la fin de la démarche » précise l'association. « Le montant moyen attendu oscille entre 6000 et 12 000 euros par exploitation suivant les capacités à réduire le carbone ».
Financer les agriculteurs pour les bénéfices environnementaux
« À l'inverse des politiques actuelles, qui compensent des manques à gagner, le dispositif des paiements pour services environnementaux (PSE) finance les agriculteurs pour les bénéfices de leur travail » indique FCAA. L’association a été créée par plusieurs organisations professionnelles : la FNPL, la FNB, la FNEC, la FNO et les JA. L’association a obtenu le « label bas carbone » du ministère de l’Agriculture en faisant valider la méthode de calcul du CO2 des émissions évitées et séquestrées via le diagnostic Cap2eR. « Environ 25% des 70 000 tonnes estimées pour le premier appel à projets » ont déjà été vendues, souligne Marie-Thérèse Bonneau, présidente de France Carbone Agri Association. « Le montant global doit être atteint au terme de la période (5 ans) », précise-t-elle. Et pour ce qui est du prix payé : « nous ne vendrons pas de carbone à moins de 30 euros la tonne », assure-t-elle. « C'est une décision politique assumée qui doit permettre de reconnaître la valeur de nos engagements ».
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