Face à la sécheresse, l’atout du sorgho aux faibles besoins en eau
La sécheresse pèse sur l’agriculture et les récoltes 2020. Les agriculteurs sont à la recherche de solutions pour mieux faire face à ces situations. Choisir la culture du sorgho en est une parmi d’autres, c'est ce qu'avance l'Avenir agricole et rural de la Haure-Marne.
La sécheresse pèse sur l’agriculture et les récoltes 2020. Les agriculteurs sont à la recherche de solutions pour mieux faire face à ces situations. Choisir la culture du sorgho en est une parmi d’autres, c'est ce qu'avance l'Avenir agricole et rural de la Haure-Marne.
Les conditions météorologiques très sèches ont imposé dans de nombreuses régions des mesures de restriction pour l’utilisation de l’eau en irrigation. Les pluies d’orage tombées ces derniers jours dans de nombreuses région ont été les bienvenues pour les cultures assoiffées mais ne suffisent pas à renverser la situation. En 2020, la sécheresse est présente sur la majeure partie du pays. 78 départements connaissent des restrictions d'eau. Grand-Est, Centre Val-de-Loire, Sud-Ouest et vallée du Rhône sont colorés du jaune au rouge sur la carte des arrêtés de restriction d’usage de l’eau.
Face au manque d'eau et aux mesures limitant l'irrigation, les agriculteurs doivent adapter leur production et sont à la recherche de cultures à faibles besoins en eau. Au nombre de ces cultures, le sorgho est « une réponse parmi d’autres », assure L’Avenir agricole et rural de la Haute-Marne, « face au déficit croissant dans l’Est de la France en période estivale ».
La revue rapporte les propos de Didier Deleau, ingénieur régional Fourrages chez Arvalis-Institut du végétal. Le 29 juin, lors d’une visio-conférence du Salon de l’herbe - numérique pour cause de Covid-19 - le spécialiste a mis en avant les qualités du sorgho : « culture à faibles besoins en eau, à forte production de biomasse et qui a des usages diversifiés, notamment fourragers ».
Didier Deleau a présenté les différents types de sorgho et donné quelques conseils de culture, notamment pour le choix variétal. Il a également apporté des précisions sur les différentes valorisations possibles.
Voir article « Le sorgho, une culture à faibles besoins en eau » dans l’Avenir agricole et rural de la Haute-Marne.