[Déconfinement] Les enfants d'agriculteurs auraient dû être « prioritaires » pour le retour à l'école ?
Le 22 juin, tous les élèves scolarisés en France, de la maternelle au collège, vont retrouver le chemin de l’école. Ainsi en a décidé le chef de l’Etat et son annonce du 14 juin marque un pas supplémentaire dans le déconfinement. Pour beaucoup de parents agriculteurs, cette nouvelle va être accueillie très favorablement. La garde d’enfants sur une exploitation est en effet compliquée. Dans l’Agriculteur normand, Guillaume Chantepie estime que les enfants d’agriculteurs auraient dû être « prioritaires pour le retour à l’école ».
Le 22 juin, tous les élèves scolarisés en France, de la maternelle au collège, vont retrouver le chemin de l’école. Ainsi en a décidé le chef de l’Etat et son annonce du 14 juin marque un pas supplémentaire dans le déconfinement. Pour beaucoup de parents agriculteurs, cette nouvelle va être accueillie très favorablement. La garde d’enfants sur une exploitation est en effet compliquée. Dans l’Agriculteur normand, Guillaume Chantepie estime que les enfants d’agriculteurs auraient dû être « prioritaires pour le retour à l’école ».
« Dès demain, en Hexagone comme en Outre-mer, les crèches, les écoles, les collèges se préparent à accueillir, à partir du 22 juin, tous les élèves, de manière obligatoire et selon les règles de présence normales ». C’est ce qu’a annoncé le chef de l’Etat lors de son allocution du 14 juin. Ces dispositions concernent les élèves d’écoles primaires et de collèges. Les lycées, où le risque est jugé plus élevé, ne sont pas contraints à cette réouverture totale.
Travailler sur la ferme et garder un jeune enfant, c’est « dangereux »
Pour beaucoup de parents agriculteurs, ces dispositions vont être un soulagement car la garde des enfants a souvent été un « casse-tête », comme l’écrit l’Agriculteur normand. Le journal agricole a recueilli le témoignage de Guillaume Chantepie, éleveur dans l’Orne, à Saint-Hilaire-le-Châtel, et père d’une petite fille de trois ans et demi. « Etre sur la ferme et garder un enfant en bas âge, c’est dangereux, » explique-t-il. Après la première phase du déconfinement et la réouverture progressive des établissements scolaires, raconte-t-il, « on a reçu une lettre de l’école nous expliquant brièvement que les enfants d’agriculteurs n’étaient pas prioritaires ». Lui estime pourtant que « se nourrir est un besoin vital » et que « les enfants d’agriculteurs auraient dû faire partie des prioritaires pour le retour à l’école ».
Lire l’intégralité de l’article « La garde d’enfants, le casse-tête pour les jeunes parents agriculteurs » dans l’Agriculteur normand