Dans le Cantal, un circuit court exemplaire pour la commercialisation de viande bovine
L’Association viande au Pays de Mauriac et le le magasin Carrefour Market local viennent de renouveler leur contrat de commercialisation. Les accords prévoient de rétribuer les agriculteurs en fonction du coût de production. Une démarche innovante à imiter.
L’Association viande au Pays de Mauriac et le le magasin Carrefour Market local viennent de renouveler leur contrat de commercialisation. Les accords prévoient de rétribuer les agriculteurs en fonction du coût de production. Une démarche innovante à imiter.
C’est un exemple à suivre : le contrat unissant des éleveurs du nord du Cantal avec le magasin Carrefour Market de Mauriac vient d’être renouvelé en intégrant le coût de production des éleveurs. C’est l’Union du Cantal qui relaie l’information. C’est la « démonstration qu’un prix d’achat indexé sur le coût de production, c’est possible » commente le journal.
Un prix indexé à 80% sur les coûts de production
Les producteurs qui livrent le magasin sont regroupés dans l’Association viande au Pays de Mauriac (AVP), initialement fondée, il y a 17 ans, « pour lutter contre la crise de la vache folle » apprend-on dans l’article. Le nouveau mode de règlement des génisses grasses a été mis en place le 1er octobre 2020. Il est basé pour 20% sur les cours et pour 80% sur les coûts de production, « selon la méthodologie imaginée par l’interprofession Interbev », précise la revue agricole auvergnate.
L’initiative est suivie par la chambre d’agriculture du département qui accompagne les éleveurs et propose des formations pour « maintenir une qualité en toute circonstance », relate l'Union du Cantal.
Lire l’intégralité de l’article « Démonstration qu’un prix d’achat indexé sur le coût de production, c’est possible » dans l’Union du Cantal