[DOSSIER] Minimum 15 000 litres par UMO pour les producteurs caprins fermiers transformant moins de 40 000 litres par an
Pour maximiser leur rémunération, les éleveurs transformant moins de 40 000 litres annuels doivent viser une valorisation minimum de 2,9 €/l.
Pour maximiser leur rémunération, les éleveurs transformant moins de 40 000 litres annuels doivent viser une valorisation minimum de 2,9 €/l.
Les ateliers « producteurs fermiers autres régions, moins de 40 00 litres » de l’échantillon sont disséminés un peu partout en France (Auvergne Rhône-Alpes, Ouest, Nouvelle Aquitaine, Centre Val de Loire, ex-région Midi- Pyrénées) avec en moyenne un peu plus de 23 000 litres de lait transformés et commercialisés en fromages.
Ces ateliers sont majoritairement spécialisés, près de 70 % d’entre eux sont bio et plus de 75 % pratiquent le pâturage. Ils détiennent en moyenne 56 chèvres produisant individuellement 464 litres par an. Avec une surface fourragère d’une bonne quinzaine d’hectares et donc un chargement peu élevé en moyenne, trois éleveurs sur cinq achètent quand même du foin.
Faible productivité du travail
En 2020, ces producteurs fermiers se rémunèrent à hauteur de 1,2 Smic par UMO. Ils parviennent pour la plupart à très bien valoriser leur lait mais leur faible productivité du travail pénalise leur revenu.
Seulement deux élevages de ce groupe dégagent deux Smic et plus par UMO. Pour y parvenir, ils combinent une productivité du travail plus élevée (+ 8 400 lpar UMO grâce à des chèvres plus productives pour l’un et plus de chèvres par UMO pour l’autre) et une meilleure valorisation du lait (+ 0,75 €/l en moyenne).
Dans ces ateliers de dimension moyenne, les producteurs doivent viser une valorisation d’au moins 2,90 euros du litre pour espérer dégager un bon revenu. Et en dessous de 15 000 litres par UMO, il sera très compliqué de dégager plus de 1,5 Smic.