L’inflation record fragilise les producteurs de lait de chèvre et les entreprises de transformation alerte l’Anicap
A quelques heures de l’ouverture de Capr’Inov, l’interprofession caprine s'alarme de la hausse des coûts de production qui touche tous les acteurs de la filière. Dans un communiqué, elle appelle toutes les parties prenantes à inscrire les négociations commerciales qui débutent dans l’esprit de la loi EGAlim 2 et à prendre en compte le contexte inflationniste.
A quelques heures de l’ouverture de Capr’Inov, l’interprofession caprine s'alarme de la hausse des coûts de production qui touche tous les acteurs de la filière. Dans un communiqué, elle appelle toutes les parties prenantes à inscrire les négociations commerciales qui débutent dans l’esprit de la loi EGAlim 2 et à prendre en compte le contexte inflationniste.
En un an, les hausses qui touchent producteurs et transformateurs de lait de chèvre sont très importantes rappelle l’Anicap dans un communiqué diffusé le lundi 22 novembre, deux jours avant l’ouverture de Capr’Inov : +7,7 % de hausse de l'Ipampa lait de chèvre en un an selon l'Institut de l'Elevage, dont +10,4 % pour le poste aliments achetés de l’indice Ipampa et + 26 % pour l’énergie, + 7 % pour l’emballage plastique et + 9 % pour les emballages carton selon l’Insee.
« Cette inflation record fragilise les producteurs de lait de chèvre et les entreprises de transformation », alerte l’Anicap.
+7,7 % de hausse pour l’Ipampa lait de chèvre en un an
« Toutes les parties prenantes de la filière doivent prendre leurs responsabilités en vue de garantir une meilleure prise en compte des coûts de production des agriculteurs et de respecter le tarif des industriels reflétant l’ensemble de ces facteurs d’inflation. »
« Les producteurs et les entreprises de la filière laitière caprine ne pourront être au rendez-vous de la transition alimentaire et écologique qu’à condition que leur réalité économique soit prise en considération dans toutes ses dimensions », conclut l’Anicap.