Génétique et chevrettes soignées pour atteindre 1 200 kg
Adhérent à Capgenes, le Gaec du Nouveau noyer présente de très bons résultats laitiers grâce à la génétique et à l’élevage des jeunes.
Les performances laitières des chèvres du Gaec du Nouveau noyer en Vendée ont impressionné les adhérents de Capgenes lors de l’assemblée générale en avril dernier. Les 387 chèvres au contrôle laitier ont en effet produit 1 214 kilos en moins de 300 jours avec 35,6 de TB et 32,9 de TP.
Ces performances, les quatre membres du Gaec les doivent pour beaucoup à la génétique. Le troupeau a été constitué en 2000 à partir de 220 chevrettes issues de quatre élevages sélectionneurs différents mais tous indemnes de Caev. Depuis, le renouvellement est assuré en grande partie par l’insémination et 42 des chèvres du troupeau sont aujourd’hui issues d’IA.
Un index combiné caprin au-dessus de la moyenne
Les chèvres du troupeau ont un index combiné caprin moyen de 2,9, soit 1,2 point au-dessus de la moyenne Capgenes des chèvres alpines. « C’est un des top national qui continue de creuser l’écart avec la population de référence apprécie Vincent Gousseau de Capgenes. Et ce sont les jeunes qui tirent la moyenne puisque l’ICC des primipares est de 3,3. « Il arrive à garder la crème des millésimes se délectent le technicien de Capgenes.
Pour produire plus de 1 00 litres en moins de 300 jours, les chèvres du Nouveau noyer reçoivent une ration composée de 1,2 kilo d’ensilage de maïs, du foin et 1,3 à 1,5 kilos de concentré. Les plus grosses productrices peuvent chercher un peu de supplément alimentaire avec le libre accès aux quatre hectares de pâture.
Un bon gabarit rapidement pour des premières mises bas à un an
Les laitières atteignent leur gabarit assez rapidement grâce à un élevage soigné des chevrettes. Après une phase lactée d’une cinquantaine de jours, les chevrettes ont des granulés à volonté pendant deux mois et de l’ensilage de maïs dès 5-6 mois. À la mise à la reproduction, à l’âge de 7 mois, elles pèsent généralement plus de 40 kilos. Au final, les chevrettes mettent bas en janvier-février à 12 mois alors que la moyenne des troupeaux Capgenes est plutôt à 13 mois. « La conduite des chevrettes par case de 20 permet que chacune puisse s’alimenter en limitant la concurrence » observe Frédéric Martineau plus particulièrement en charge de l’élevage caprin au sein du Gaec.
Chaque année, 150 chevrettes sont élevées pour le renouvellement et 180 sont vendues à un mois à 104 euros la tête à Chevrettes de France. Une cinquantaine de petits boucs sont vendus aussi à d’autres éleveurs à 180 euros le bouc d’un mois.