Brexit - Julien Denormandie dans le Calvados pour observer les nouvelles frontières de l’Union européenne
Le Brexit est une réalité depuis le 1er janvier 2021. Le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, était en déplacement dans le Calvados le 5 janvier. Il y a visité une entreprise normande qui exporte vers le Royaume Uni : la laiterie coopérative Isigny Sainte-Mère. Il s’est également rendu sur le port de Ouistreham, un des ports français assurant la liaison avec le Royaume-Uni.
Le Brexit est une réalité depuis le 1er janvier 2021. Le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, était en déplacement dans le Calvados le 5 janvier. Il y a visité une entreprise normande qui exporte vers le Royaume Uni : la laiterie coopérative Isigny Sainte-Mère. Il s’est également rendu sur le port de Ouistreham, un des ports français assurant la liaison avec le Royaume-Uni.
Actualité Brexit oblige, le ministre de l’Agriculture était en déplacement dans le Calvados, au port de Ouistreham, ce mardi 5 janvier. Le contrôle aux frontières est rétabli entre la France et le Royaume-Uni depuis le 1er janvier. Le ministre a pu échanger avec les agents du Service d’inspection vétérinaire et phytosanitaire (SIVP) aux frontières. Il s’est rendu également au terminal pour assister au débarquement des camions d’un ferry en provenance de Portsmouth en Angleterre. Les contrôles vont permettre de « s’assurer que les produits importés du Royaume-Uni respectent nos normes, pour la protection des consommateurs européens », a souligné le ministre.
Lire aussi « Julien Denormandie visite le poste de contrôle frontalier de Ouistreham » sur le site du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.
Surcoût sur les produits et pertes sur le marché britannique pour Isigny Sainte-Mère
Et côté exportations, comment est vécu le Brexit par les entreprises françaises ?
En préambule à sa visite du site portuaire, Julien Denormandie s’est rendu à la coopérative Isigny Sainte-Mère. L’Agriculteur normand relate cette visite et rapporte les propos de Daniel Delahaye, directeur de la laiterie. « Le divorce est déjà consommé depuis quelques temps », a-t-il indiqué. Les nouvelles règles de transit impliquent pour son entreprise des coûts supplémentaires (de l’ordre de 20 à 40 c côté français sur le produit) et les pertes enregistrées sur le marché britannique sont d’environ -40% depuis trois ans. Pourtant, il l’assure : « On restera ».
Lire l’intégralité de l’article « Brexit : entreprises et administrations normandes sont prêtes » dans l’Agriculteur normand.
Lire aussi « Accord post-Brexit : quelles conséquences pour le commerce agricole ? » dans Terra.
Lire aussi dans Réussir Lait « Brexit : qu’est-ce qui change pour l’agriculture ? »